26 septembre 2011

The 39 Steps (1935)


  • Réalisateur : Alfred Hitchcock
  • Genre : espionnage
  • Année : 1935
L'histoire
Londres, Richard Hannay (Robert Donat) assiste à un tour de music-hall mettant en scène un homme doué d'une grande mémoire. S'ensuit un coup de feu, une bousculade et une jeune femme, Annabella (Lucie Mannheim), lui demande de l'inviter chez lui. Elle se sent traquée et ne tarde pas à mourir dans les bras de Hannay qui récupère une mystérieuse carte.
Bientôt accusé du meurtre, il décide de se rendre en Ecosse.

Développement
Un film quelque peu différent que celui dont nous venons de découvrir le récit : The 39 steps version 2008 et qui adapte le roman éponyme de John Buchan. Cette fois, Hannay a "droit" à trois "co-équipères" dans cette aventure. Nous sommes en 1935 et les actrices étaient-elles entrevues comme des "faire-valoir" aux comédiens ? Force est de le constater !

Poursuivit par la police, Hannay s'embarque donc à la recherche des "39 marches" mentionnées par Annabella et dont il ignore la signification. Dans le train, il tombe sur une femme (Madeleine Carroll) qu'il embrasse fougueusement afin de passer pour son fiancé  mais elle le dénonce aux policiers à ses trousses. Il ne doit son salut qu'en sautant du train (rien que cela !). Il trouve refuge chez un couple de fermiers, si l'homme est méfiant, Margaret (Peggy Ashcroft) son épouse semble plus dégourdie et va aider Hannay à se déguiser pour échapper à ses poursuivants.
Margaret (Peggy Ashcroft) et Hannay (Robert Donat)
De fil en aiguille, revoici Hannay en présence de la mystérieuse femme blonde du train qui le reconnaît et qui, croyant avoir affaire à un malfrat, alerte encore une fois la police. Cette fois, les voilà tous deux pris au piège et menottés car ce n'est pas la police qui les embarque...mais bel et bien des hommes de main d'une sombre conspiration.
Liés l'un à l'autre, s'ensuit une relative amusante scène de "partage de chambre", où la demoiselle ne semble pas disposée à se laisser aller au charme de son étrange époux "pour de faux" : une fois encore l'occasion de montrer l'aspect facétieux du scénario. Tout se termine là où le film a commencé : retour à Londres et au spectacle de "Monsieur Mémoire" où l'on apprend finalement ce qu'il en est de ces fameuses 39 marches !
Monsieur Mémoire (Wylie Watson )
Une impression mitigée pour ce film réputé pour être l'un des plus grands films britanniques : je n'y connais pas grand chose d'autre que ma propre impression et, si j'ai trouvé l'aspect visuel plutôt réussi et intéressant, j'ai trouvé l'histoire elle-même assez invraisemblable, elle correspond tout à fait au genre de scénario qui ne peut pas me contenter en tant que spectatrice.

Reste l'humour de Hichcock au travers de quelques scènes assez drôles, mais j'ai trouvé que le film avait beaucoup trop vieilli pour que je sois prise par le charme de son ambiance globale.

Pour le coup je préfère le jeu "smart et élégant" de mon cher Rupert Penry-Jones pour incarner Hannay.

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