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Articles

Affichage des articles du 2011

[BLOG] L'IDEE D'UNE ANNEE NEUVE

L'idée d'une année neuve et l'envie me prend de m'installer ici, dans un espace vierge comme un cahier d'écolier à la rentrée des classes, avec la promesse de bien faire, de mieux faire, de faire mieux. Je ne sais pas exactement pourquoi je continue d'écrire sur internet, une activité qui paraît aux yeux de certains aussi inutile qu'incompréhensible. Ce n'est bien entendu pas mon avis. Et mon avis compte autant que le reste, dussé-je renoncer à d'autres petites choses pour me permettre de maltraiter ici ma vue et mes doigts, sans parler de mon dos (que j'oublie parfois). Je m'installe ici dans une vieille maison que j'utilisais jusqu'à présent pour bricoler, tenter des essais de programmation en évitant de tester sur mon site "en ligne". J'aime bien l'idée de faire du neuf avec du vieux. Sans être une écolo forcenée, l'idée de recycler le virtuel me convient tout à fait !

[JIACO] Retour aux sources

Je ne suis pas partie si loin, juste au niveau du souvenir. Il y a comme une bouée en flottaison sur une surface un peu tiède qui tend sa pointe comme une aiguille : c’est l’heure ou le nord, je ne sais pas lequel des deux me fait signe, je m’avance un peu. Je n’ai pas de peine, juste envie de faire un petit tour, de mesurer à quel point l’espace peut rétrécir ; mon château est une maison de poupée habitée par de minuscules araignées, mon champ de batailles est un tout petit jardin parsemé d’herbes folles ou mortes. Anamorphose de la distance par la durée. Je vivais ici autrefois un monde énigmatique que je pourrais étendre si j’en prenais le temps (et si je le voulais vraiment). J’ai été triste et joyeuse comme une enfant qui se fait peur et trouve malgré tout de quoi se rassurer. J'aime me plonger dans ces souvenirs là. Ma mémoire est un pinceau qui veut noircir le blanc du silence. Je porte en moi des notes accrochées comme une clef à un trousseau qui tintinnabule. Beaucoup

[JIACO] La peine perdue

Haut : Denis Collette Bas : Magritte La peine perdue Le fantastique Denis Collette me régale depuis pas mal d'années maintenant par ses photos, son regard de poète m'autorise à présenter ce montage photo-tableau qui un jour peut-être m'inspirera un texte.

(JIACO] Année 48 (ans)

pas vraiment, disons plutôt l'année où, venant d'avoir mes 47 ans, je me promène sur la corde des 48, histoire de se dire déjà mais comme tout le monde le sait, on a tendance à ne plus compter les fils à partir d'un certain âge, on les emmêle. Et puis, c'est assez plaisant les anniversaires, ce jour là, j'essaye de ne pas faire de corvées, je me fais inviter au restaurant, je profite sournoisement de la chose, envisage du Champagne sans modération même si je tiendrai ma promesse de bien me tenir. Tout le monde est présent à ma fête intérieure, tous ceux qui pensent à moi, et ceux à qui je pense même s'ils m'ont peut-être oubliée, qu'importe, le souvenir est plus fort que la raison. J'ai eu promesse de santé et de bonheur, j'ai reçu de France de nombreux messages, lettres, cadeau-surprise qui m'ont beaucoup touchée (de ma famille, de mes amies, merci Alice , Virginie ) et je   viens juste de recevoir, alors que le livre n'est

[JIACO] Café Bistrot

Longtemps j'ai désiré avoir une cafetière à piston * . Je possède la mienne depuis quelques années et honnêtement, je ne m'en lasse pas, en tout cas, je n'ai pas encore cédé à la mode des capsules et autres monstruosités qui empiètent sur les plans de travail de cuisine, toujours trop surchargés à mon goût, pour moi qui aime les places nettes, voire vides. Je ne sais pas depuis quand date cette envie, mais j'aime cet objet ; j'aime préparer mon café dès que je me lève, y compris au petit matin lorsque l'insomnie me prend et que je vais consacrer quelques heures à la lecture en attendant l'heure du petit-déjeuner. C'est un moment quasi cérémonial que je savoure. Le premier café du matin, le seul de la journée, sauf de rares exceptions. Depuis quelques temps, je n'arrête pas de remarquer l'apparition de la fameuse cafetière à piston dans les films et séries que je regarde. Pour exemple : LE JEUNE FABRE série 1973 POTICHE film en 2

[JIACO] Interdit d'emporter des souvenirs

Avant de quitter Paris en août 2010, j'entrepris les mois précédents un petit tour des musées parisiens que je ne connaissais pas encore. Ainsi, je suis allée voir le musée Victor Hugo, celui de la Vie romantique, Cognacq-Jay, le Carnavalet et le Marmottan. Si, pour les quatre premiers, j'ai pu photographier à loisir peintures et objets qui me plaisaient, il me fut interdit de prendre des photos au Marmottan où j'ai eu pourant eu la joie de voir pour la première fois un immense Monet. Je savais que c'était interdit car il y a un écriteau à l'entrée du musée, mais j'ai tout de même voulu faire une photo de moi devant un tableau de Monet avec mon téléphone portable. Lorsque le vigile m'a aperçue, il m'a demandé de ranger mon appareil. Certes, j'ai tenté de discuter un peu en insistant sur l'aspect "privé" de la photo mais il n'a rien voulu savoir et j'ai obtempéré de peur de me voir éjectée du musée avant que j'en ai fini l

[JIACO] Des points c'est tout !

** rappel : j'habite en Nouvelle-Calédonie depuis août 2010. Rentrée des classes pour le petit, instants impatients et odeurs de l'été qui chauffe les ombres bienvenues. Je me souviens de ces moments de cahiers neufs, de crayons propres, de bruissement dans les rangs comme des souffles de jeunes pousses. Les enfants ne sont plus au jardin mais l'on récolte encore quelques petites surprises. Je me souviens des bons points que la maîtresse distribuait lorsque nous avions bien travaillé, au bout d'une dizaine on avait une belle image que l'on pouvait garder. Je n'ai plus d'images de ce temps là, en ai-je eu beaucoup ? Je ne sais plus, cela fait trop longtemps pour compter. J'aime bien les bons points mais de nos jours, on ne les distribue plus. Avant de partir, j'ai trouvé dans une boutique parisienne cette adorable boîte de bons points à l'ancienne : C'est moi qui distribue les bons points au petit s'il le mérite. et pour les c

[JIACO] Vers ces lieux qui nous motivent

Où que l'on soit, quelques soient nos rêves ou nos envies, nous avons des images vers lesquelles notre coeur nous porte, qui nous rappelle des lieux, des amis, des instants qu'une magie pourrait ramener au temps présent. Remonter les souvenirs au bout d'une corde, avec pour seul horizon le moment magique, surprenant, et impossible. Des endroits ouverts qui n'ont pour clef que notre conscience, en parler comme d'un mot de passe qui ne doit pas être secret, passer de l'autre côté des frontières. Il fait bon aller vers ces lieux qui nous motivent.

[PATRIMOINE] Henri IV sans poule mais avec du pot

ou le sauvetage d'un monument datant du XVII ème (clic sur les images les agrandir) photo personnelle - février 2009 Paris, premier arrondissement. Ile de la cité. Nous pouvons apercevoir - admirer - la statue équestre de Henri IV située un peu en retrait du Pont-Neuf et qui semble cavaler en partant du square du Vert Galant. Cette statue n'est pourtant pas d'origine. Petite histoire en images. 1614 : construction de la statue selon Giambologna et Pietro Tacca dessin représentant la statue L'inauguration eu lieu le 23 août 1614 La statue apparaît sur un plan de Merian époque Louis XV : le terre-plein et la statue autour de 1751 : la statue est représentée par Raguenet une autre représentation par Raguenet 1792 : gravue représentant l'enrôlement des volontaires ** c'est à cette date que la statue est démontée et fondue ** 1792 peinture de Léon Cogniet 1814 : cortège de Louis XVIII une statue est visible

[TOURISME] La ferme de Viltain dans les Yvelines

Sur le plateau de Saclay, entre le rond point dit "du Christ de Saclay" et Jouy-en-Josas se trouve la ferme de Viltain, un endroit que j'apprécie beaucoup. On peut y cueillir en fonction des saisons fruits, légumes et fleurs ( réseau "chapeau de paille" ). On y aperçoit au loin les vaches dans les prés, mais aussi les petits veaux dans l'étable (on peut les voir au travers d'une large baie vitrée, et quand c'est l'heure de la traite, on assiste au manège : les vaches montent sur un plateau circulaire pour qu'on les puisse les traire d'une manière assez sophistiquées expliquée sur les lieux par des affiches pédagiques (en gros, la trayeuse électrique et électronique reconnaît la vache qui se présente et tire le lait en conséquence). Les enfants aiment beaucoup ce moment sur fond de meuglements et raclements de sabots. Avant de partir, nous ne manquons jamais de passer nous ravitailler en bons produits du terroirs au magasin de la ferme où

[JIACO] Pour partir ailleurs

Il y a 20 ans je suis allée 3 jours en Tunisie essentiellement dans le cadre d'un travail. J'y pense puisque "tout le monde en parle" et que les derniers évènements passés et à venir sont largement commentés. J'ai tout de même visité un village avec des maisons troglodytiques étonnantes et mon activité touristique s'est arrêtée là. J'ai le souvenir d'une chaleur étouffante, de gens souriants mais plutôt pauvres. Je ne me suis pas sentie très à l'aise car bien que n'étant pas riche ( je le suis un peu plus aujourd'hui ), il me semblait que pour ces gens je l'étais et je n'aime pas les fausses apparences. Je n'y suis jamais retournée, surtout pas pour mes vacances. Lorsque mon amie me demandait pourquoi je ne voulais pas y aller, je lui répondais que je n'avais nul besoin d'aller me prélasser dans un pays où les gens étaient malheureux et exposer ma soi-disant richesse pour enrichir je ne sais quelle agence ou club. Aller

[JIACO] Autre lieu autre temps

Il se peut que depuis mon départ en Nouvelle-Calédonie , ma vie soit guidée par d'autres intérêts désormais, je ne crois plus aux choses de la même manière, ni à la même vitesse. Certaines anciennes occupations se sont ralenties tandis que d'autres ont pris place. Cuisine, penser, ne rien faire, faire le ménage, s'interroger, ne rien faire, faire les courses, écrire de vrais courriers qui me coûtent un peu car parfois, je ne maîtrise plus ma main - quelque chose doit être déréglé - des courriers pourtant encore trop rares pour ceux qui les reçoivent à ce qu'ils me disent, et pourtant ! s'ils savaient à quel point je lutte pour avoir une écriture à peu près convenable et lisible comme je l'ai toujours désiré ! Je passe désormais un temps énorme à glaner ici et là quelques informations de nature à combler mes besoins (photos, peintures, le tout enveloppé si possible dans un charmant papier) et la plupart du temps je ne trouve que des choses formidables, ainsi j