
Date de Parution : 2010
Editions JC LATTES
319 pages
Le sujet
Paris. Valérie se retrouve transformée suite à une séance de relooking. Son mari et sa fille semblent indifférents à sa nouvelle apparence. Alors Valérie va, sur une impulsion, prendre un aller pour Toulouse, se choisir un nouveau prénom : Julia, comme Julia Roberts qu'elle adore. Au cours de son voyage, Julia/Valérie rencontre celles et ceux qui vont lui faire comprendre qu'il est temps de changer de vie.
Le verbe
Le vrai se dévoile presque par hasard. A notre insu. Nous n'avons de cesse, dans l'amour comme dans tout le reste, que de nous créer des habitudes. Notre existence ne repose que sur une chose : la répétition. Le don juan, le globe-trotteur ou même l'érudit cherchent chacun à apprivoiser le désir. Mais, au fond de nous, nous le savons, à la fin, nous ne garderons en mémoire que la première fois, cette première fois où, avec l'unique secours de notre imagination, nous nous sommes jetés à l'eau. (p.305)
Ce livre se veut le roman des apparences, en tout cas, j'ai pris le récit au second degré, comme une sorte de comédie loufoque, un vaudeville en train qui n'est pas sans surprises et dont les personnages ne sont pas conformistes : la mère de famille délurée, la mamie qui adore le sexe, le contrôleur anarchiste qui fait payer un supplément à un gothique pour son rat, etc... J'ai été prise de sympathie envers cette Julia qui fuit une famille qui semble hostile à sa nouvelle allure, et qui décide de prendre l'air. Je suis enchantée de la fin.
J'ai moins aimé les digressions de l'auteur qui se cache sous le savoir de Vincent, l'un de ses personnages, et qui nous balance quelques bouts de paragraphes sur les bestiaires médiévaux qui, à mon sens, ne sont pas du tout indispensables au récit. Mention spéciale pour l'humour, il y en a et c'est rare dans les romans ! Une histoire qui pourrait tout à fait être transposée en film : j'ai même pensé à Catherine Jacob dans le rôle de l'héroïne, et à Vincent Elbaz dans le rôle de Vincent (ou alors Tomer Sisley si le premier est déjà pris).
Je vais prêter ce livre à mes copines !
J'ai moins aimé les digressions de l'auteur qui se cache sous le savoir de Vincent, l'un de ses personnages, et qui nous balance quelques bouts de paragraphes sur les bestiaires médiévaux qui, à mon sens, ne sont pas du tout indispensables au récit. Mention spéciale pour l'humour, il y en a et c'est rare dans les romans ! Une histoire qui pourrait tout à fait être transposée en film : j'ai même pensé à Catherine Jacob dans le rôle de l'héroïne, et à Vincent Elbaz dans le rôle de Vincent (ou alors Tomer Sisley si le premier est déjà pris).
Je vais prêter ce livre à mes copines !