15 juillet 2020

[ACTRICES] Mes actrices coréennes préférées (top 5)

Certains diront qu'elles se ressemblent.

Physiquement c'est juste : visage pâle et cheveux lisses et noirs. Mais leurs voix ! leur jeu ! tout en elles est différent et j'ai appris à les aimer au fil du temps et des différents films ou séries vus.

Voici l'ordre préférentiel auquel je pense à cet instant mais il est difficile de les "classer" car elles sont toutes mes préférées.

En numéro 1, je choisis Oh Yeon Seo que j'ai découverte dans "Please Come Back, Mister" où elle est d'une drôlerie incomparable (elle joue le rôle d'un homme réincarné en femme !)
Oh Yeon Seo
Et je l'ai revue ensuite dans A korean odyssey ainsi que dans la série My sassy girl.


En numéro 2 : il y a Gianna Jun que j'ai vue dans la série My love from the stars une série comique incontournable à mon humble avis, mais aussi dans le feuilleton Legend of the blue sea (ce n'est pas mon kdrama préféré), et le film The thieves et My sassy girl en version film (que je n'ai pas chroniqué dans ce blog).
Gianna Jun

En troisième position je place Park Shin Hye vue dans You're beautiful ou Doctors et ici chroniqués (suivre les liens en gras) mais aussi "Memories of the Alhambra" ou encore "Pinocchio" (non chroniqués) : je trouve que c'est la plus belle/jolie mais ce n'est pas la meilleure actrice surtout dans ses premiers dramas.
Park Shin Hye

En quatrième place il y a Hwang Jeong Eum qui joue dans She was pretty et surtout Kill me heal me (vu 3 fois !) ; je viens de regarder son dernier drama "Mystic Pop-up Bar" où elle est vraiment encore une fois fantastique (drama non chroniqué car je n'ai malheureusement pas le temps d'écrire tout ce que je voudrais et je dois faire des choix dans mon temps passé sur l'ordinateur).
Hwang Jeong Eum

en cinquième position je ne peux départager : Gong Hyo Jin ex aequo avec Kim So Yeon !
Gong Hyo Jin
Kim So Yeon

Gong Hyo Jin est unique en son genre, son jeu est plutôt dans la comédie où elle est excellente : The greatest love ou encore It's OK it's love.

Kim So Yeon est également une bonne actrice, vue dans peu de dramas mais je l'ai bien appréciée dans I need romance et dans Falling for innocence.

02 mai 2020

[Feuilleton] The Mandalorian (2019)


"Mando" est un chasseur de primes mandalorien, de la planète Mandalore, mais c'est aussi un humain qui a été adopté et qui a juré de ne jamais monter son visage devant un être vivant. Lorsqu'il est embauché pour ramener une "cible" de 50 ans qui s'avère être un bébé de la race de Yoda, la mandalorien décide de le sauver des griffes de son commanditaire et s'attire alors des ennuis avec ceux qui le pourchassent lui et son protégé.

Avis

Je ne suis pas fan de l'univers des Star Wars, films devant lesquels je m'endors invariablement, au son des lasers ou des grognements de Chewbacca. Mais pour "the mandalorian", j'étais bien éveillée, de toute façon chaque épisode dure 45 mn. J'adore ! Le scénario est tel que je l'ai résumé supra, simple et efficace, ce qui me plait c'est de voir le revirement d'un chasseur de primes qui semble indestructible dessous son armure en Beskar, un métal précieux dont se servent les mandaloriens pour compléter leur protection.
  • Réalisateur : Jon Favreau
  • Un feuilleton en 8 épisodes de 45mn chacun sur https://www.disneyplus.com/
  • Acteurs
    • Pedro Pascal : le Mandalorien (on voit son visage au 8ème épisode)
    • Gina Carano : la mercenaire, ancienne soldat Cara Dune


01 mai 2020

[Feuilleton] Parlement (2020)


Samy (Xavier Lacaille), un jeune assistant parlementaire débarque à Bruxelles où il est dès son arrivée chahuté, y compris par Michel Specklin (Philippe Duquesne) l'eurodéputé qu'il doit assister mais qui se révèle incompétent pour lui servir de mentor.
Michel : "Ca fait trois ans que je suis ici. C’est pas maintenant que je vais demander comment ça marche !"
Le premier jour de son arrivée, Samy récupère - à l'insu de son plein gré - un dossier complexe qu'il doit instruire : ne sachant comment faire adopter un amendement au Parlement européen en six mois, il demande de l'aide à de jeunes assistants parlementaires de son âge mais même eux ne sont d'aucun conseil, que ce soit l'anglaise Rose (Liz Kingsman) qui doit gérer son eurodéputée dépressive au lendemain de vote du Brexit, ou encore Torsten (Lucas Englander) l'allemand. Il trouve finalement de l'aide grâce au fonctionnaire impassible (William Nadylam) qui lui prodigue sentences et remarques qui vont stimuler l'esprit vif et critique de Samuel.


Voici un feuilleton qui m'a vraiment passionnée, j'ai beaucoup ri aux mésaventures de Samuel mais j'ai aussi applaudit intérieurement lorsqu'il s'en sortait. Une bouffée d'air originale sur le monde de jeunes actifs engagés. A voir de toute urgence !
  • 10 épisodes de 30 mn environ sur france.tv
  • Idée originale Noé Debré
  • distribution :
    • Xavier Lacaille : Samy
    • Philippe Duquesne : Michel, son eurodéputé
    • Liz Kingsman : Rose
    • William Nadylam : Eamon
    • Christiane Paul : Ingeborg
    • Lucas Englander : Torsten
    • Jane Turner : Sharon la députée anglaise
    • Niccolo Senni : Guido, le lobbyiste italien

18 avril 2020

[Roman] La disparition du coeur des symboles de Miguel MIRANDA (2015)


Porto. Le détective privé Mário França est invité par un architecte, également organiste de l'église de Lapa, à assister à une cérémonie commémorative en l'honneur de la relique du cœur du roi Dom Pedro IV exceptionnellement présentée à la délégation venue du Brésil et d'Uruguay en présence de la Confrérie de Lapa qui s'occupe des liens entre les pays. Il y est alors témoin de deux faits extraordinaires : le décès soudain de l'organiste qui s'écroule sur son instrument et la disparition de la relique. Il est peu après engagé par trois clients : la confrérie de Lapa et la délégation veulent retrouver la relique, puis la petite-amie de l'architecte-organiste qui pense qu'il s'agit d'un meurtre. Aidé de son équipe d'assistants, tous plus étranges et peu recommandables les uns que les autres, et même d'un pigeon voyageur, le détective se lance dans une enquête liée à l'histoire du Portugal du XIXème siècle.

Avis


Intéressée par un résumé alléchant, j'ai choisi ce livre au hasard de mes déambulations dans ma petite librairie de village.

Si la forme est travaillée : un très beau style, j'ai rapidement déchanté au bout de quelques chapitres tant le déroulement de l'affaire est totalement raté. J'ai tout de même poursuivi jusqu'à la fin et pour une fois, je ne me suis pas "spoilée", ce qui arrive souvent quand je suis impatiente de lire le dénouement.

Tout d'abord, le  personnage principal n'est absolument pas sympathique : infatué de sa personne, il en est risible, c'est peut-être le but recherché par l'auteur mais cela reste à prouver. Il se voit comme un Dom Juan et tout le long du livre il se présente même comme un obsédé, pour autant il est remis à sa place à la fin par une de ses amantes et bien on ne le plaint pas et j'avais envie d’applaudir.
Je préfère des héros ou personnages principaux qu'on a envie d'aimer, de suivre, des inspirateurs en quelque sorte.

Tous les antagonistes évoluent comme des fantômes ou des caricatures : avec très peu de corps et malheureusement pas tellement d'esprit non plus, peu de profondeurs ; cela ajouté à leurs noms qui, j'avoue, ne m'ont pas interpellés (il y a une distribution des rôles en début de livre ça aide un peu) et de surcroît certains avaient un pseudonyme.

Je l'ai dit, l'écriture est très belle mais le déroulement de l'enquête et son résultat sont au delà du guignolesque, pas dans l'effusion de sang mais dans la succession de scènes improbables (je me demande encore pourquoi il est allé à Saint-Jacques-de-Compostelle et à Montevideo alors qu'un coup de fil aurait suffit). Si  durant tout le roman, le suspens est bien là car je ne voyais pas du tout qui aurait pu faire le coup et dans quel but, le comble de l'incompréhension est atteint lorsque l'auteur s’appesantit lourdement sur le fiasco de l'enquête que mène en parallèle l'inspecteur de la police judiciaire qui passe pour un imbécile (je ne vois pas l'intérêt de cette séquence) pour qu'enfin le détective - qui se prend pour Hercule Poirot - révèle à tout le monde dans une scène finale où les protagonistes sont rassemblés (pour une raison inexpliquée et sans doute pour achever au plus vite cette histoire interminable) toutes les supercheries qui ont permis les deux affaires initiales.

N'est pas Agatha Christie qui veut !

Je retiendrais un mot dans ce roman : "anastrophe" (inversion de l'ordre habituel des mots, comme le langage de Yoda dans la guerre des étoiles "Beaucoup encore il te reste à apprendre." ) parce qu'il est employé plusieurs fois, au moins six ce qui fait beaucoup (trop) et dont l'auteur nous gratifie d'une explication régulière.

Extrait

Je suis un rêveur parce que tout ce que je rêve me fait mal. Ce sont des douleurs de membre amputé, affligeantes mais qui ne sont que des fantômes. J'ai mal quand je suis projeté hors de mes rêves, quand je me regarde tous les jours devant la glace pendant que je me rase, et que je comprends que rien de ce que j'imagine ne se réalise. (p.150)


16 avril 2020

[Roman] Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre (1794)


Un jeune officier, mis aux arrêts à la suite d'un duel, doit garder la chambre durant 42 jours et n'a pour seule compagnie que son valet et son chien ; pourtant,  ainsi confiné, il trouve des ressources de rêves, d'inspirations et d'extase à découvrir les trésors qui l’entourent et savoure cette retraite forcée qu'il partage avec le lecteur souvent pris à témoin de sa bonne fortune.

Les heures glissent alors sur vous, et tombent en silence dans l’éternité, sans vous faire sentir leur triste passage. (p. 8)

Entre ces deux tiroirs est un enfoncement où je jette les lettres à mesure que je les reçois ; on trouve là toutes celles que j’ai reçues depuis dix ans ; les plus anciennes sont rangées selon leur date, en plusieurs paquets ; les nouvelles sont pêle-mêle ; il m’en reste plusieurs qui datent de ma première jeunesse. (p. 30).

Vous l'avez compris à ces extraits choisis, l'auteur aborde avec un humour communicatif bien que distant de plus de 2 siècles, son retrait temporaire de la société et y trouve matière à se réjouir.

J'ai découvert ce livre découvert dans une rubrique "lectures à redécouvrir en période de confinement" et j'ai pu le télécharger gratuitement sur ma liseuse kindle et le lire en moins de 2 heures car les 42 chapitres qui constituent le livre sont assez courts.

Bon à savoir : ce livre est également téléchargeable gratuitement sur le site de littérature audio sur ce lien (il s'agit de fichiers MP3).
Il existe également une suite à ce roman intitulée "expéditions nocturnes autour de ma chambre", toujours en livre audio sur ce lien.


D'autres couvertures du livre papier :


[Roman] Big Bang d'Irène Jacob (2019)


L'actrice Irène Jacob prend la plume et sous couvert d'un roman (les prénoms  de ses frères, son mari, son fils sont modifiés) raconte son enfance, sa famille, le métier de son père le physicien Maurice Jacob (1933 - 2007), la maladie de sa mère, son métier de comédienne. Il en résulte plus de 200 pages de poésie intimiste, sur le temps, la perception de la maternité, toutes choses qui m'ont enchantée dans la mesure où j'apprécie l'artiste depuis presque 30 ans.

Moi aussi, j'ai rencontré un poème (*). C'était dans mon cours de théâtre. Au début, je ne l'aimais pas beaucoup, je ne le comprenais pas, je ne trouvais dur, énigmatique et froid. Il s'est présenté à moi, j’avais quinze ans, je l'ai appris par devoir et il ne m'a plus quittée. Je le récitais immobile et droite comme si cette Beauté de marbre qui parlait, lointaine, incapable d'amour, comme une porte fermée. J'ai appris d'autres poèmes par la suite, que je préférais, mais je finissais par les oublier, tandis que celui-là se gavait de moi, comme un alphabet à partir duquel je pouvais tout exprimer. Je peux en réciter les rimes sans les chercher. C'est le seul poème dont je puis dire cela. Je l'ai mémorisé sans le vouloir, les mots me précèdent et je les dis sans effort. Aujourd'hui j'ai appris à l'aimer, même s'il me fait toujours aussi mal.  (extrait page 172) 

(*) : Il s'agit de "La Beauté", sonnet de Charles Baudelaire, recueil Les Fleurs du mal. 1857

222 pages
© Editions Albin Michel, 2019

13 avril 2020

[CONFINEMENT 2020] - Le projet "Entre Art et Quarantaine" ou "tussenkunstenquarantaine"

Je dois dire que c'est la première fois que je valide un challenge sur les réseaux sociaux.

Celui dont je veux parler aujourd'hui est issu de la quarantaine que nous vivons tous actuellement (même si certains poursuivent leurs activités, nous sommes tous soumis à une autorisation de circulation) ce qui n'est pas anodin et fait réfléchir.

Pour m'évader un peu de ce confinement, je suis abonnée depuis quelques semaines au compte instagram @tussenkunstenquarantaine dédié à la reproduction d’œuvres d'art par des particuliers comme vous et moi (surtout vous) avec les moyens disponibles à domicile.

La page d'accueil du compte instagram en question :

https://www.instagram.com/tussenkunstenquarantaine/

Je dois dire que je suis étonnée des trouvailles de certains, qu'ils soient sérieux  et classiques, originaux et caustiques, tous rendent à l'art ce qu'il faut d'étonnement et de réflexion. Pour preuve, voici

une longue sélection parmi mes montages préférés

délicatesse

mettre la main devant la bouche

énigmatique en effet

le précieux papier toilette

superbe

excellent

vue sur "court"

dans de beaux draps

vegan

tellement pas facile à reproduire...bravo

danseuse

faites vos jeux

magnifique

superbe

Anne ma soeur Anne
admirez les attitudes si conformes ! 

Préciosité florale

j'ai plus de papier ! (pour mon attestation)

les "manuels" : mais non ils ne sont pas portugais !

Il m'est difficile de choisir le plus réussi car tous ont une technique et une inspiration différentes, mais je dois avouer que ceux qui utilisent le papier toilette comme accessoire ("le précieux") sont les plus créatifs, il faut dire que la ruée sur le papier toilette au début du confinement avait quelque chose de surréaliste.

29 mars 2020

The crown (2019) - TROISIEME SAISON


Je poursuis le visionnage de la série The Crown, sans doute la plus belle série pouvant être regardée à la télévision en ce moment. Chaque épisode est un pur concentré d’émotions : une réussite à mes yeux en tout cas. J'ai mis du temps à terminer la troisième saison parce que je voulais la faire durer ; je viens de lire que la série se poursuivra jusqu'à une saison 5, autant vous dire que je suis heureuse de savoir qu'il y a encore deux saisons à découvrir.

La série "The crown" retrace la vie de la reine Elizabeth II à partir de la mort de son père, l'abdication de son oncle qui entraîne son couronnement en 1953. Elizabeth traverse les épreuves en cumulant les charges de sa fonction à celle de sa vie de femme, de mère et de soeur.
Création : Peter Morgan
durée : 10 épisodes d'1h (série vue en anglais)
Acteurs 3ème saison :

  • Olivia Colman pour Élisabeth II
  • Tobias Menzies pour Philip Mountbatten

04 janvier 2020

[Feuilleton] Deserving of the Name - 2017 (Corée du Sud)

première publication 12/10/2017 - edit du 4/01/2020 : actuellement sur Netflix

Epoque Joseon au début du XVIIème siècle (1517). Heo Im, un médecin acupuncteur doué et renommé est cependant assigné au dispensaire du fait de ses origines modestes et de sa pauvreté. Il espère secrètement être un jour appelé à la cour du roi et met de l'argent de côté pour pouvoir ouvrir son propre hôpital. Lorsqu'il est convoqué pour soigner le roi, il se retrouve de manière inexpliquée incapable du moindre geste : ses mains ne lui répondent plus. Tandis qu'il est chassé du palais, il est criblé de flèches au moment où il traverse un pont, il bascule alors au delà du parapet, sombre, se débat dans la rivière et se noie. Puis il est soudain attiré vers la surface et se retrouve assis dans le Cheonggyecheon, en plein coeur du Séoul de 2017.
Complètement perdu, sans argent et sans comprendre ce qu'il lui arrive, il parvient à se diriger vers l'hôpital le plus proche et y fait la rencontre d'une chirurgienne, Choi Yeon Gyeong, à qui tout réussi , mais qui est secrètement hantée par la mort de son père dont elle se sent coupable, ce qui la tétanise lorsque qu'arrivent aux urgences des accidentés de la route.

Alors que Im tente d'expliquer d'où il vient et qui il est (Heo Im a réellement existé et a écrit des livres sur la médecine traditionnelle) personne ne le croit. Il est pris pour un original pris de boisson. Errant dans Séoul, Im se retrouve devant une clinique de médecine orientale qui n'est autre que celle du grand-père de Yeon Gyeong. Les deux jeunes médecins vont devoir cohabiter mais grâce (où à cause) d'une étrange trousse d'acupuncture, Im est capable de voyager dans le temps à chaque fois qu'il meurt ; c'est ainsi que lorsqu'il protège Yeon Gyeong qui risque d'être accidentellement empalée en la prenant dans ses bras, il meurt et ils se retrouvent tous les deux 400 ans en arrière à l'époque Joseon.

Une série très drôle et avec du mystère qui est vraiment une belle série à voir sur le thème de l'engagement à être médecin, que ce soit en médecine "moderne" ou en médecine orientale (acupuncture). Les acteurs jouent leur rôle à merveille, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas trop de placement de produits, ce qui est assez agaçant dans certains dramas où les marques sont vraiment très évidentes. Les différents voyages dans le temps que vont faire Im et Yeon Gyeong vont les aider à affronter leurs peurs, leurs souffrances, et leur permettre d'accomplir leur destin de vivre au service des autres.

Deserving of the Name
ou "Live Up to Your Name, Dr. Heo"
série de 2017 vue en coréen avec sous-titres
16 épisodes d'1h
Réalisateur : Hong Jong Chan
avec Kim Ah Joong (Choi Yeon Kyung) et Kim Nam Gil (Heo Im)
#comédie #fantastique #médical #romance #voyage_temporel

03 janvier 2020

[SERIE] Strike (2017)



La série suit les aventures de Cormoran Strike, un ex militaire devenu détective privé et sa secrétaire, imaginés par J.K. Rowling, sous le pseudonyme Robert Galbraith.

La première saison adapte le roman "l'Appel du Coucou" / The Cuckoo's Calling (publié en 2013) où il enquête sur le meurtre ou suicide d'une jeune top model défenestrée :
-> 3 épisodes en 2017

La deuxième saison : "Le Ver à soie" / The Silkworm (publié en 2014) se déroule dans le monde de l'édition:
-> 2 épisodes en 2017

La 3ème saison : "La carrière du mal" / Career of Evil (publié en 2016) oblige Cormoran à affronter trois personnages de son passé qui pourraient vouloir sa mort au point d'envoyer une jambe fraîchement découpée à l'attention de sa secrétaire :
-> 2 épisodes en 2018


Avec :
  • Tom Burke dans le rôle de Cormoran Strike
  • Holliday Grainger dans le rôle de Robin Ellacott 

Mon avis

J'ai lu les 4 romans avant d'aborder les adaptions et je n'ai pas été déçue. Il y avait longtemps que je n'avais pas été intriguée par un polar, pas depuis certains romans de Henning Mankell qui est vraiment terrible. Cormoran Strike a fort à faire lui aussi, avec son moignon (il a sauté sur une mine et doit traîner sa jambe artificielle), le rendu de la série est vraiment bien fait (car Tom Burke n'est pas unijambiste !), les acteurs incarnent bien les personnages des romans. J'ai tout de même l'impression que la série embellit le bureau de Strike qui est décrit dans les romans comme un "taudis" avec des courants d'air alors que dans la série, il n'a pas l'air si mal !

Si le dernier roman paru à ce jour : "Blanc mortel" / Lethal White devait être lui aussi adapté, soyez certains que je m'empresserai de le regarder !

[NOUVELLE] La Frissonnière de Francine de Martinoir (2008)

Une jeune française expatriée aux Etats-unis reçoit l'appel d'un notaire d'Aix-en-Provence : sa tante Louise Ortollari, qu'elle n'a pas connue car elle fut bannie par son père pour une raison qu'elle ne connaissait pas (mais que l'on va découvrir) , vient de mourir et l'a désignée son héritière (une maison à Calas nommée "La Frissonnière") à condition qu'elle lise une lettre laissée à son attention.

Avis

Quelle jolie surprise que ce court récit très bien écrit qui parvient en quelques chapitres à relater le destin solitaire d'une femme de lettres, la tante, intriguée par le destin d'un jeune homme né 200 ans plus tôt et qu'elle choisit pour sa thèse. Dans ce livre, il a des histoires dans les histoires, des mises en abîme où chaque chapitre porte le nom d'un carnet de mémoires.

Mais moi, je ne rêvais pas, tout se passait dans la réalité, dans le grand salon et dans ma chambre de La Frissonnière, plutôt en fin d'après-midi, comme si l'heure lointaine avait aussi quelque importance, et la nuit, le sommeil me ramenait vers des images que je crois anodines-je n'ai jamais chercher à les analyser-, je me cousais des robes dans de vieux rideaux qui soudain tombaient à mes pieds dans la rue, je courais dans la campagne aixoise sous un soleil de plomb, je tentais de brocher les pages d'un vieux livre sans y parvenir, je cherchais dans les librairies et les bibliothèques l'ouvrage que mon père n'avait jamais terminé, et, au moment où je croyais le saisir, je me réveillais. (p.91)


104 pages