Genre : comédie
Année : 2006

Deux anciens amants - lui : Louis Ruinard (Jean Rochefort), elle : Alice d'Abanville (Charlotte Rampling) - se retrouvent 30 ans après leur idylle brusquement interrompue. Que reste t'il de leur amour ? Je vais vous le dire.
Le film se passe à Londres, les dialogues anglais quand il y en a (un tiers me semble t'il) sont sous-titrés. Louis Ruinard, réalisateur français sur le point de tourner un film et présent avec toute son équipe en Angleterre, va se voir remettre un prix lors de la cérémonie des BATAR par son ancienne muse et grand amour de sa vie, Alice d'Abanville, devenue actrice de théâtre. D'abord décontenancé par l'idée de revoir celle qui l'a quitté sans explication, il se met à espérer. De son côté elle ne se réjouit pas de cette rencontre obligée, mais "the show must go on" et elle accepte de le revoir. S'ensuivent des moments d'échanges verbaux des plus jubilatoires avec ce mélange d'ingénuité (pour lui) et d'humour british et caustique (pour elle) :
Après avoir simulé un malaise, et obligé de faire un check-up qui finit par l'alarmer, Louis (70 ans) se voit déjà dans la tombe et désire par dessus tout affronter les vérités qui s'insinuent en lui ! Paul est-il son fils ? Alice l'aime t'elle encore ?
Oui aux deux questions posées. L'occasion pour nous de découvrir l'émotion avec laquelle il approche son grand garçon de 30 ans. Comment Charlotte Rampling (60 ans) finit par céder à l'appel du souvenir et découvre (pudiquement, cela va sans dire !) son corps nu. Ah ! Je ris encore de la scène où Louis sort (enfin) de la salle de bain tout émoustillé et enroulé de... (chut, non ça je ne le dis pas !).
Désaccord parfait est, vous l'aurez compris, une comédie attendrissante où les deux acteurs principaux sont vraiment en forme dans leur force d'âge. Et s'ils ont pris du plaisir à jouer, j'ai pris du plaisir à les retrouver.
Addendum : j'ai envie d'ajouter une mention particulière pour Charles Dance (qui joue le rôle du maître de cérémonie des BATAR), un acteur que j'aime beaucoup et que j'avais adoré dans "Le joyau de la couronne", un feuilleton tiré des romans de Paul Scott faisant Le Quatuor indien (Le joyau de la couronne, Le Jour du scorpion, Les Tours du silence, Le Partage du butin).
Le film se passe à Londres, les dialogues anglais quand il y en a (un tiers me semble t'il) sont sous-titrés. Louis Ruinard, réalisateur français sur le point de tourner un film et présent avec toute son équipe en Angleterre, va se voir remettre un prix lors de la cérémonie des BATAR par son ancienne muse et grand amour de sa vie, Alice d'Abanville, devenue actrice de théâtre. D'abord décontenancé par l'idée de revoir celle qui l'a quitté sans explication, il se met à espérer. De son côté elle ne se réjouit pas de cette rencontre obligée, mais "the show must go on" et elle accepte de le revoir. S'ensuivent des moments d'échanges verbaux des plus jubilatoires avec ce mélange d'ingénuité (pour lui) et d'humour british et caustique (pour elle) :
- Lui : tu n'as pas changé !
- elle : j'aimerai te retourner le compliment !
- Lui : je sais qu'il est gay (ils se sont croisés dans une boite de nuit pour hommes)
- ...
- Oui ! Je sais que Lord Gaylord est gay !
Après avoir simulé un malaise, et obligé de faire un check-up qui finit par l'alarmer, Louis (70 ans) se voit déjà dans la tombe et désire par dessus tout affronter les vérités qui s'insinuent en lui ! Paul est-il son fils ? Alice l'aime t'elle encore ?
Oui aux deux questions posées. L'occasion pour nous de découvrir l'émotion avec laquelle il approche son grand garçon de 30 ans. Comment Charlotte Rampling (60 ans) finit par céder à l'appel du souvenir et découvre (pudiquement, cela va sans dire !) son corps nu. Ah ! Je ris encore de la scène où Louis sort (enfin) de la salle de bain tout émoustillé et enroulé de... (chut, non ça je ne le dis pas !).
Désaccord parfait est, vous l'aurez compris, une comédie attendrissante où les deux acteurs principaux sont vraiment en forme dans leur force d'âge. Et s'ils ont pris du plaisir à jouer, j'ai pris du plaisir à les retrouver.
Addendum : j'ai envie d'ajouter une mention particulière pour Charles Dance (qui joue le rôle du maître de cérémonie des BATAR), un acteur que j'aime beaucoup et que j'avais adoré dans "Le joyau de la couronne", un feuilleton tiré des romans de Paul Scott faisant Le Quatuor indien (Le joyau de la couronne, Le Jour du scorpion, Les Tours du silence, Le Partage du butin).