27 mai 2007

[Tourisme] Trocadero insolite à Paris

Du côté du musée national de la marine, de surprenants édifices...

Une fenêtre


et une porte,
retournées à l'état "naturel"


où mènent ces escaliers ? Mystère !

[Tourisme] Le bois de Vincennes

Le bois de Vincennes a un charme particulier, cet espace boisé reste proche de la forêt d'origine (995 hectares...). Au coeur du bois de Vincennes, le lac Daumesnil. Au cours d'un après midi de mai, une balade autour des îles de Bercy et de Neuilly.

Qui a l'impression d'être à Paris en voyant cela ?

Bernaches du canada
Hasard de la pose, j'aime.


Cols verts
Tentative d'ébrouement, j'adore !


Poussins de Bernache
Tout doux (petite douceur pour Céline)


Encore une autre photo qui me comble d'aise, il ne manque qu'une chilienne et un bon bouquin

Le temple à l'amour

[Tourisme] Le palais Galliera à Paris

Le palais du XIXe siècle, offert par la duchesse de Galliera à la ville de Paris, héberge le musée de la Mode et du Costume depuis 1977.

Face avant
(10 avenue Pierre 1er de Serbie)

L'architecte Paul-René-Léon Ginain construisit le palais à partir d'une structure métallique conçue par l'agence de Gustave Eiffel. Le corps central, sans étage, est encadré de portiques à colonnades couronnés de balustres qui entourent la cour semi-circulaire.

Depuis l'avenue, je clique entre deux barreaux pour surprendre le jardin

Face arrière donnant sur le square
(avenue du président Wilson)

Le décor sculpté de la façade donnant sur le square est ornée d'imposantes colonnes et de trois grandes arcades. La fontaine, dite de l'Avril, est érigée au centre de la pelouse centrale ; elle représente une déesse nue portée par une colonne à trois faces.

Statue de Pan par Juste Bequet
(réalisée à la mémoire de son maître François Rude)

Gros plan sur un détail, tout spécialement pour Holly G.

[Tourisme] Statue de la France au palais de Tokyo à Paris


A l'intérieur du palais de Tokyo, une statue d'Antoine Bourdelle (en bronze) représentant la France.

26 mai 2007

[Tourisme] Cathédrale américaine de Paris

American Cathedral in Paris

La cathédrale est assez haute, je m'y suis reprise à deux fois pour la photographier


Ci-dessus, l'entrée, au 23 avenue George V.


Je n'y suis pas entrée, il parait que le cloître est de toute beauté, ainsi que les vitraux. La cathédrale dispose de deux orgues anciens disposés au fond de la nef ainsi qu'un piano ayant appartenu à Cole Porter (jazz man). Plusieurs concerts s'y produisent, de la polyphonie flamande aux chants contemporains américains.


Nota bene : ne pas confondre avec l'église américaine (The American Church in Paris) au 65 quai d'Orsay, qui programme également de nombreux concerts (gospels).

24 mai 2007

Ecrire

Le processus de l’écriture n’est pas une chose qui se décide histoire de passer le temps de manière plus ou moins confortable, supportable, dans un esprit forcément éclairé, dans une cadence plus ou moins rituelle. C’est avant tout l’acte déraisonnable d’un soulagement merveilleux, qui est entièrement pardonnable du moment qu’il est sincère et mesuré. Je ne crois pas dans la commande mais dans l’impulsion du moment. Le besoin naturel est complètement débarrassé de tout à priori mal placé, de toute estime autre que la sienne. Je crois que, pour ce qui me concerne, cet acte témoigne d’un certain déséquilibre, je suis ici et ailleurs, dans le présent et dans le passé, vers le futur. Rien n’est simple. L’amour n’est pas exclu de cette aventure, bien au contraire. Il est le carburant indispensable sans qui le voyage au coeur des mots est impossible. Il est la première majuscule de la phrase, il promet toutes les initiales à graver sur les bois noirs de notre forêt d’ombres. Il vendange toutes les cérémonies, les récoltes, les retouches, les soupirs d’aise, les larmes. Il est l’unique grain, de folie, de pluie. C’est la semence de l’instant, l’impatience de nos heures. Ecrire c'est avoir envie de laisser une trace, d'échanger un sentiment, de convaincre de la véracité d'une histoire. Il y a forcément l'ombre d'une inspiration, la puissance d'une descente en nous même, tel l'explorateur d'un nouveau monde, pour y puiser, dans les méandres de notre inconscient, ce qui doit surgir à la surface des apparences. Ecrire n'est pas une nécessité, ni absolue, ni conditionnée par l'actualité parfois hélas insoutenable. Ecrire ici n'est que le résultat d'un sentiment instantané, d'une envie de me rappeler un peu mon quotidien. Ecrire n'est pas le remède à un mal ou à un manque, c'est un acte de luxe. La somptuosité des émotions simples de la vie.

05 mai 2007

Promets-moi - Harlan COBEN


Le sujet
Myron Bolitar, une ancienne star du basket ayant monté une agence représentant les interêts des sportifs, se trouve bien malgré lui mêlé à la disparition mystérieuse d'Aimee, la fille de son ancienne copine de lycée, à laquelle il avait fait promettre de faire appel à lui si un jour elle avait besoin d'être ramenée saine et sauve après une soirée trop arrosée, ou dans n'importe quelle occasion... Une nuit, elle l'appelle. Il va la chercher en plein NY, avant de la déposer chez une soi-disant amie. Ensuite, plus personne. L'enquête démontre que l'amie n'habite pas là. Il est le dernier à l'avoir vue et il est soupçonné d'enlèvement. D'autant qu'une autre jeune fille a disparu selon des indices identiques. La mère de la jeune fille l'implore : "Promets-moi de me ramener ma fille vivante". Il va devoir user de toutes ses capacités de sportif de haut niveau : sa force, mais aussi sa perspicacité, pour déméler toutes les ficelles de cette gigantesque partie de marionnettes où les manipulateurs ne sont pas forcément les personnages les plus odieux.

Le verbe
Personne, au bout du compte, ne sort indemne de ses années là. Ce qu'il faut, c'est survivre à l'adolescence. Tout simplement. Attendre que ça se passe. C'est peut-être ce qu'il aurait dû dire aux filles.
Mon complément
Harlan Coben est formidable. Il me fait songer à Stephen King, ce qui, pour moi, n'est pas peu dire puisque King est un de mes auteurs préférés ; King habille les histoires banales d'un tissu fantastique et je vois tout. Coben est son reflet, mais ses histoires à lui sont dans la normalité et le suspens émerge de nos pulsions, les seuls monstres sont humains, ce qui n'est pas moins effrayant.
Rien n'avait changé. Les goths étaient vêtus de noir avec des clous argentés. Les cerveaux avaient de lourds sacs à dos et portaient des chemises à manches courtes 100% polyester comme autant de directeurs adjoints au congrès d'une chaîne d'hypermarchés.
Corben distille le suspens avec la perfection d'un généticien d'organisme modifié. Il en fait peut-être parfois un peu trop. Mais certains passages sont amusants.
La grosse Cyndi arrivait dans leur direction, entièrement vêtue de stretch blanc. Blanc et moulant. Avec rien en dessous. Hélas, pourrait-on ajouter.
(Coben délire sur deux pages avec Cyndi, pour moi, c'est le meilleur passage du livre).
Cette histoire reste pour moi la parfaite illustration des désillusions adolescentes, par lesquelles nous sommes tous passés.