Truman Capote a-t-il imaginé l’ouverture musicale de la première scène de "Breakfast at Tiffany's" en rédigeant sa nouvelle ? Toujours est-il que le Moon River de Henry Mancini s’accorde parfaitement à cette ambiance d’aube déserte sur la 5ème avenue... Rivières de diamants, éclats lunaires désirables sur cette Terre (je confirme !). J’ai revu ce film avec plaisir en DVD. La délicate Audrey Hepburn, virevoltant dans son ingénue incapacité à assurer sa véritable identité de précieuse et fantasque Madame Holly (Dolly) Golightly, oubliant qu'elle est Irma : cette pauvre fille du Kensas, mariée à 16 ans et devenue par son mariage mère de 4 enfants. Qui aurait supporté cette responsabilité ? Pas moi. Alors plutôt rêver dans New York, ville aux lumières propres, et s’y perdre. Devenir une call-girl, quitte à survivre assommée de fatigue les lendemains de soirées trop arrosées et enfumées mais débordante d'énergie quand il le faut. Une scène que j'ai beaucoup aimée
carnet de bord, du jour et d'ailleurs (patrimoine, rêves, pensées)