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Articles

Affichage des articles du 2023

[PATRIMOINE] Nancy, Place Stanislas

[PATRIMOINE] L'extraordinaire aventure de Zarafa

Ayant découvert récemment l'histoire de la première girafe arrivée en France sous le règne du roi Charles X, je me suis mise à la lecture de diverses sources afin de résumer ci-dessous l'extraordinaire aventure de la girafe qui fut nommée à la fin du XXè siècle Zarafa , un mot d'origine arabe signifiant Girafe. Girafa camelopardalis camelopardalis 1824, désert du Kordofan, à la limite du Sud Soudan et de l’Éthiopie. Deux girafeaux femelles dont les mères ont été abattues au cours d'une partie de chasse sont utilisées comme cadeaux diplomatiques offerts à la France et à l'Angleterre (le girafeau "anglais" mourra à son arrivée). Tout commence lorsque Bernardino Drovetti, consul Général de France en Égypte, suggère à Méhémet Ali, le pacha (vice-roi) d’Égypte, d’offrir une girafe à la France et à l'Angleterre dans le but de conserver de bonnes relations avec ces deux pays d'Europe qui pourraient éventuellement soutenir l'indépendance de l'Egypt

[BLOG] La chronique des temps perdus a déjà 19 ans

J'ai oublié de faire une petite notification sur le fait que ce blog, ce carnet "journal" sur le web, a eu 19 ans ce 2 octobre 2023. Comme le temps passe vite ! Même si j'ai désormais plus de temps qu'auparavant, je suis également fort occupée mais différemment d'un travail à plein temps. Je ne vais pas promettre de régularité de publication pourtant je ressens vraiment l'envie à cet instant de partager comme je le faisais à mes débuts, mes petites histoires. Dans les prochains jours, ce blog va encore changer d'apparence... à suivre ! Vous pouvez également lire la page de présentation que je viens de mette à jour.

[BLOG] LE TEMPS N'EST PAS UNE ROUE

Le temps n'est pas une roue c'est un entonnoir qui déverse des millions de pensées, de gestes et de rêves qui prennent leur place dans l'imprévu, le surprenant ; tout finit par se mélanger inexorablement dans le flot continu du souvenir. Ce que je devais faire il y a un mois finit par se réaliser sagement dans un coin de la journée comme une pièce de puzzle finit par trouver les bons contours. Ce que je ne comptais pas faire ce matin est déjà achevé. Je range, histoire de mettre les choses à leur place mais aussi d'effacer celles qui n'en n'ont plus. Faire le vide. Effacer quelques messages de moindre importance, relire en souriant ceux qui font chaud au coeur, conserver ceux qu'il me faut pour aller de l'avant. Les instants se chevauchent, il n'y a pas de réelle distance entre les activités du quotidien et celles que je décide soudainement. Leurs traces se projettent de la même manière sur la rivière du temps comme des brins à la dérive et tous fini

[BLOG] Les fluctuations de ce carnet-blog

Commencé le 2 octobre 2004 , je n'ai jamais cessé de penser à ce carnet en ligne qui m'a apporté tant de joies, d'amitiés durables. Je n'ai pas cesser d'y revenir, de l'améliorer, d'y apporter une touche personnelle, de lui modifier son apparence, et même son adresse sur internet (le titre lui n'a jamais changé !) C'est un carnet-blog en mouvement, un navire gonflé et robuste comme le charbonnier de James Cook, capable d'emporter le nécessaire sur de longues distances pour ne pas mourir, capable de se ravitailler en cours de route.  Si j'ai moins de temps à y consacrer, ce n'est pas faute d'y songer chaque jour. J'ai durant de longues années été absente de chez moi de 6 h et 19 h 30 et n'avais pas le temps de rédiger ici mes petites notes quotidiennes. J'ai consacré de nombreuses heures à ma  biblio-revue "Lectures en contrepoint" et je suis en train de refondre entièrement ce site (nouvelle présentation, vérifi

[PATRIMOINE] Le pari d'Haussmann (Paris avant-après)

Dans les années 1860, Charles Marville est chargé de photographier les rues de Paris vouées à la transformation, voire à la disparition, à l'occasion des travaux entrepris par Napoléon III et supervisés par le préfet Haussmann. Les travaux durèrent 17 ans. 150 ans plus tard, Patrice de Moncan confronte dans un livre étonnant et passionnant les images du Paris d'aujourd'hui avec les photographies que fit Charles Marville  : Paris, Avant-Après Les éditions du mécène 450 pages (45 €) Si vous aimez découvrir les "avant / après" nul doute que vous serez comblés par la collection rassemblée. montage perso ( clic sur l'image pour l'agrandir )

[ARTISTE] SYDNEY PARKINSON - L'ART DU VIVANT

Parmi la centaine des personnages qui firent partie de la première expédition de James Cook dans le Pacifique, je retiens particulièrement le dessinateur : Sydney Parkinson. Né à Édimbourg (Ecosse) en 1745, le jeune homme s'intéresse à la botanique et, après sa rencontre avec Sir Joseph Banks, le commanditaire de l'expédition de James Cook, il rejoint l'équipage de l'Endeavour  et embarque en 1768, il avait alors 23 ans. fig.1 De nombreuses planches sont à découvrir dans le catalogue de l'exposition qui a eu lieu à Berne en 2011 consacrée aux voyages de Cook : Sydney Parkinston était un travailleur infatigable et il réalisa pendant le voyage 267 dessins achevés et 674 ébauches (cf.page 162 du catalogue). Ses esquisses furent précieuses pour expliquer les découvertes faites, tant celles consacrées à la botanique fig.2 que celles décrivant les peuples que l'expédition rencontre fig.3 ou encore les dessins des animaux encore inconnus comme

[JAMES COOK] OMAI - LE NATUREL EST DE RETOUR

Omai par Francesco Bartolozzi (1774) Destin particulier que celui d'Omai, ce jeune homme originaire de Ulietea, une île proche de Tahiti. En effet, lorsqu'en 1773 débarque les deux navires de l'expédition scientifique britannique commandée par James Cook sur le Resolution (2ème voyage), Omaï, alors âgé de 22 ans, se trouve être une sorte de prêtre conseiller (Tohunga) du roi  en place, position déjà acceptable pour ce jeune exilé dont la famille fut dépossédée de ses biens sur son île d'origine. Mais le jeune homme a d'autres ambitions et n'hésite pas à demander au capitaine Tobias Furneaux qui commande l' Adventure (le second navire de l'expédition) de l'emmener à bord où il sert comme matelot qualifié sous le nom de Homy Tetuby. Omai en compagnie de Sir Joseph Banks et Daniel Charles Solander par William Parry (1776) Omai reste deux ans en Angleterre sous le patronnage du naturaliste suédois Daniel  Solander (qui accompagna James Cook lors de son

[JAMES COOK] - UN HOMME A LA MER

portraits de James Cook (né en 1728, mort en 1779) à gauche par Nathaniel Dance-Holland (1776) à droite par William Hodges (1775–1776) 1768. James Cook a 40 ans lorsqu'il quitte l'Angleterre à bord de l' Endeavour , un charbonnier de 400 tonnes qu'il impose à la Royal Society qui le charge de rejoindre Tahiti où les savants qui l'accompagnent vont pouvoir observer le transit de Vénus programmé pour le 3 juin 1769. Endeavour A cette époque , les voyages sur un si long terme étaient bien évidemment rares, coûteux et voués à un possible non-retour. James Cook impose ce type de bateau qu'il connait bien, il a travaillé dans la navire marchande avant d'incorporer la Royal Navy, car il sait que sa forme particulière permettra un emport d'un maximum de vivres. James Cook est fils de paysan et il a des idées bien précises sur la manière de garder un homme en mer et en bonne santé malgré les mois de navigation sans toucher terre. "Endeavou