Genre : comedie dramatique (ou drame burlesque, au choix)
Année : 1958

Un petit garçon, bien élevé, habitant dans une maison moderne, selon un rituel géographique calculé au milimètre près et suivant un emploi du temps calculé à la seconde, attend toujours avec joie les visites de Monsieur Hulot (Jacques Tati). Ce dernier est le frère de sa mère, un homme distrait, toujours prêt à rendre service et à amuser son neveu au cours d'amusantes balades. Un jour, pour faire plaisir à son épouse, son beau-frère accepte d'employer Monsieur Hulot dans l'usine où il est directeur.
Mon avis
Voilà un film dont j'ai entendu parler avant de le voir. J'étais alors toute petite et mes parents qui étaient allés le voir au cinéma à sa sortie, n'avaient pas du tout apprécié et m'en parlaient comme d'un film "absurde", incompréhensible. Ce qui était pour me plaire.
Moi, je dirai que ce film est surréaliste, qu'il m'est familier car pittoresque, c'est charmant et en même temps satirique. Sans en raconter plus, je préfère cette formule (trouvée après avoir regardé les bonus, et notamment la construction de la maison Arpel) : c'est un film sur les signes et le design.
Moi, je dirai que ce film est surréaliste, qu'il m'est familier car pittoresque, c'est charmant et en même temps satirique. Sans en raconter plus, je préfère cette formule (trouvée après avoir regardé les bonus, et notamment la construction de la maison Arpel) : c'est un film sur les signes et le design.
Notons en souvenir (et en désordre) les choses qui ont attiré mon attention :
- les bruits de pas de la dame qui époussète et qui résonne sur le dallage
- l'école qui ressemble à une gare : les écoliers y sont déposés comme des voyageurs, avec leur cartables ressemblant à des bagages
- le pantalon trop court de Monsieur Hulot
- au marché : la tête de poisson qui dépasse du cabas de Monsieur Hulot qui fait grogner le chien couché dessous la table
- le labyrinthe pour aller à l'appartement entre la rue et la maison
- les pastiles dans l'herbe du jardin qui sont de la même taille que les nénuphars du bassin
- le jet d'eau "poisson" qui n'est mis en marche que lorsqu'il y a du monde au portail
- les placards de la cuisine qui s'ouvrent par "magie"
- les feux tricolores dans les rues alors qu'aucune voiture ne passe

- le reflet du soleil dans la vitre qui fait chanter l'oiseau dans sa cage
- Monsieur Hulot laisse sa clef de sa maison au dessus de la porte
- les chaises de visiteurs dans le bureau du président de l'usine sont les mêmes que dans la maison Arpell mais posée dans un autre sens
- le tas d'ordures au milieu de la route que le cantonier a du mal à balayer dans la mesure où il discute avec tous ceux qui passent à proximité, le vent jouant avec ce qu'il a ramassé précédemment
- à la fin : tous les voyageurs à la gare ont des sacs jaunes
- le père dit au revoir à l'oncle en sifflant et quelqu'un se prend le poteau en plaine figure, le fils qui s'amusait à cela avec son oncle prend la main de son père comme s'il avait trouvé un nouveau complice
- le voile qui passe devant la scène à la fin...
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dos de la pochette : Mme Arpel reçoit la visite de la voisine qui s'assoit sur l'étrange sofa |
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à l'intérieur de la pochette : La nuit, les fenêtres de la maison, devant lesquelles passe le couple Arpel et qui ressemblent à un regard |
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à l'intérieur de la pochette Le couple Arpel admire son jardin. au portail : les chiens errants |