31 mai 2014

The Seven Year Hitch (2012)

Film
  • Réalisation : Bradford May
  • Genre : comédie romantique
  • Année : 2012
  • Durée : 1h30
  • Avec : Natalie Hall (Jenifer) - Darin Brooks (Kevin) - Ryan Doom (Bryce)
L'histoire
Jennifer et Kevin sont les meilleurs amis depuis leur enfance, et vivent ensemble à la sortie de l'université lorsque Jennifer propose à Kevin de l'héberger dans la maison qu'elle vient de s'acheter jusqu'à ce qu'il trouve un travail. 7 ans plus tard, Jennifer explique à Kevin qu'il va devoir partir car elle va se marier avec Bryce qui se trouve avoir une liaison avec une autre femme, ce que Kevin découvre par hasard alors qu'il est en train de tomber amoureux de sa copine d'enfance. Kevin cherche à empêcher le mariage de Jennifer et Bryce en la forçant à se marier avec lui en invoquant leur vie commune depuis 7 ans.

Mon avis
Un petit film romantique, à voir entre filles ! On ne croit pas trop à ses deux histoires d'amour un peu trop tirées par les cheveux, mais ça se regarde tout de même. Disons qu'on passe un gentil moment.
Se laisse voir.

Un château en Italie (2013)

Film
  • Réalisation : Valeria Bruni Tedeschi
  • Genre : drame
  • Année : 2013
  • Durée : 1h40
  • Avec : Valeria Bruni Tedeschi (Louise Rossi Levi) - Louis Garrel (Nathan) - Filippo Timi (Ludovic) - Marisa Bruni Tedeschi (la mère)
L'histoire
Voyant la quarantaine arriver, Louise désespère de ne jamais avoir d'enfants, surtout qu'elle est célibataire ! Sa rencontre avec Nathan, plus jeune qu'elle, lui fait espérer pouvoir être mère mais le jeune homme n'a pas envie de fonder une famille. Louise doit aussi penser à Ludovic son frère, mourant, et aux ennuis financiers de sa mère qui ne peut pas se permettre de conserver le château familial en Italie.

Mon avis
C'est spécial, et quand on sait que c'est une histoire largement biographique, on est un peu mal à l'aise. Mais les acteurs sont géniaux, émouvants. La mère de Valéria, quoique non comédienne est étonnante.
Un film qui se laisse voir, mais il faut s'attendre à un film plutôt lent.

Bad Teacher (2011)

Film
  • Réalisation : Jake Kasdan
  • Genre : comédie
  • Année : 2011
  • Durée : 1h30
  • Avec : Cameron Diaz (Elizabeth Halsey) - Jason Segel (Russell Gettis)
L'histoire
Incroyablement vénale et superficielle, Elizabeth est obligée de reprendre l'enseignement lorsque son fiancé romp ses fiançailles. Elle retrouve donc ses collègues à reculons, fait sa classe en passant des vidéos au lieu de faire son cours (elle est prof d'anglais), et repousse Russell, son collègue prof de sport pour lequel elle a juré de ne jamais craquer.

Mon avis
J'ai adoré, oui, ça ne "vole" pas haut comme on dit mais c'est très drôle, incroyablement irrévérencieux mais Cameron Diaz est irrésistible malgré une chirurgie esthétique qui lui fait un visage étrange.
A voir !

Make your move (2013)

Film
  • Réalisation : Duane Adler
  • Genre : comédie 
  • Année : 2013
  • Durée : 1h50
  • Avec : Derek Hough (Donny) - BoA (Aya)
L'histoire
Donny rejoint son frère adoptif patron d'un club à New York et fait la connaissance d'Aya, une danseuse d'origine japonaise sur le point d'être explusée si elle ne décroche pas un contrat dans le mois à venir. Il découvre que son frère et celui d'Aya sont des ennemis intimes, autrefois associés.

Mon avis
C'est frais, j'adore les films sur la danse, à voir de toute urgence pour passer une belle soirée familiale. Une belle surprise pour ce film découvert par hasard. Ceux qui regardent l'émission américaine "Dancing with the Stars" (Dance avec les stars) reconnaitront en Derek Hough le danseur qui, en 2010, a fait équipe avec Jennifer Grey de Dirty Dancing (un film que je n'aime pas du tout mais il paraît que c'est un classique !!!!).

Barefoot (2014)

Film
  • Réalisation : Andrew Fleming
  • Genre : comédie dramatique
  • Année : 2014
  • Durée : 1h30
  • Avec : Evan Rachel Wood (Daisy) - Scott Speedman (Jay)
L'histoire
Pour éviter la prison, Jay, le fils d'une riche famille, est forcé de travailler comme homme de ménage dans un hôpital pour déficients mentaux où vient d'être admise Daisy qui s'en échappe en le suivant. Découvrant que la jeune femme est sortie, il cherche à s'en débarrasser en lui donnant quelques dollars mais finit par accepter de l'emmener avec lui puisqu'il se rend justement au mariage de son frère et qu'il n'a pas de cavalière.

Mon avis
J'ai bien aimé cette relation d'un bon à rien qui évolue à la rencontre d'une pauvre fille qui a vécu toute sa vie enfermée à la merci d'une mère schizophrène. Un film étonnant, atypique et bien joué. Belle réalisation.

A voir

18 mai 2014

Une douleur absente

Je dors en enlevant mon bras qui repose à côté de moi, je trouve ma position dans le lit plus confortable. Je ne sais pas depuis combien de temps j'ai cette prothèse. Personne ne la remarque habituellement et je l'oublie de plus en plus souvent : parfois j'oublie de l'emboîter le matin, mon os s'adapte parfaitement autour ça "clique" comme les Lego auxquels je joue parfois avec mon fils quand il me demande de l'aide. Je rencontre un homme, le soir je m'endors dans ses bras, il ne remarque rien. Un matin, je veux remettre mon bras et constate qu'il ne se s'adapte plus, comme si les matières avaient été modifiées, comme si mon moignon avait grandit et ne pouvait plus s'adapter autour du bras articifiel. Je panique, je tente désespéremment de forcer mon bras factice à s'emboiter dans mon épaule sans succès. Je pleure sans avoir mal, la blessure doit dater depuis quelques années et je pense que je m'affole plus du fait de ne plus jamais pouvoir remettre le bras artificiel que de l'allure que je vais avoir sans lui. Je me dis que je n'aurais jamais dû rester autant de temps sans remettre mon bras à sa place, mais je ne peux remonter le temps. Je me réveille épouvantée.
Je viens de lire un témoignage sur la 1ère guerre mondiale et je mets ce cauchemar sur le compte de ma dernière lecture.
illustration © Kiersten Essenpreis


09 mai 2014

Les carnets du livre

Je lis toujours les mêmes auteurs. De plus en plus. Je suis arrivée à un stade où je comprends que si certains écrivains détiennent une bonne histoire, il leur manque du style ! Ou oublient de se relire ! C'est lourd, grossier, bref, ça ne donne pas envie de continuer... Autrefois, j'essayai de poursuivre, maintenant, j'abandonne. Et je reviens à mes auteurs, ceux qui ne me déçoivent pas. Je les retrouve avec bonheur, impatience. Ce moment de rendez-vous vaut celui où l'on referme le livre et que l'on se dit : formidable ! il faut que je le prête à...car il n'est pas de bons moments que l'on ne veuille partager avec ceux qu'on aime.


Retrouvez mes lectures sur Lectures en Contrepoint ou en cliquant sur le libellé LECTURE.

08 mai 2014

Que tu m'expliques quelque chose

Je suis dans une salle de sport pour m'entraîner au kyūdō. A la fin, toute l'assemblée va au restaurant ; autour d'une longue table rectangulaire, chacun prend place. Une fille en face de moi se présente comme si nous étions dans un association d'addict anonyme. "Bonjour je m'appelle Audrey, j'ai 25 ans et je suis étudiante en histoire mais je fais parfois du mannequinat". Je trouve cette pratique de se présenter à tour de rôle bizarre. Quand vient mon tour je me présente aussi, tout le monde sait à présent que je suis la plus âgée du groupe. 50 ans. Tous les regards se tournent vers moi, admiratifs, comme si j'avais accompli quelque chose d'important. Mon voisin de droite, que je ne connais pas vraiment, me caresse le bras durant le repas. Cela me gêne et j'essaye de l'éviter du mieux que je peux. Le repas est long, nous buvons beaucoup, je crois être un peu soûle, mon voisin qui a la vingtaine, met son bras autour de mon cou, n'arrête pas de m'embrasser la main, le cou, les cheveux. Je n'y prête plus attention, pour moi il est comme un chat qui s'amuse avec un nouveau jouet et je laisse faire. Personne ne trouve notre comportement génant ou absurde. Après le repas, nous montons tous à bord d'un bus de tourisme qui nous dépose devant notre domicile. Je descends devant le mien abandonnant mon jeune ami qui ne m'a pas lâchée et qui finit par me laisser partir. Mon amie m'a suivie et me demande avec un sourire entendu : "il faut que tu m'expliques quelque chose". J'en suis incapable, je ne peux pas parler, troublée, je me réveille.


illustration: Guillaume Seignac