
- Réalisateur : Franco Zeffirelli
- Genre : drame, romance
- Année : 1996
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Jane Eyre enfant (Anna Paquin) héroïne de True Blood |
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Jane (Charlotte Gainsbourg) et Edward (William Hurt) |
Mon avis
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Jane adulte (Charlotte Gainsbourg) |
Dix ans avant Jane Eyre version mini série de 2006 le public découvrait le film adapté du roman de Charlotte Brontë avec la gracieuse Charlotte Gainsbourg dans le rôle titre. Des raccourcis, des adaptations plus nombreuses que dans la série 2006, surtout vers la fin, mais dans l'ensemble, j'ai retrouvé l'esprit romantique qui figure dans mon esprit. Toutefois, je garde ma préférence pour la série que je trouve très bien, en harmonie avec mes propres attentes (j'avoue aussi être plus sensible au charme de Toby Stephens qu'à celui de William Hurt !).
Mais voyons un peu quelques images remarquables retenues au long de ce film.
Jane ne se trouve pas belle et d'ailleurs pour elle la beauté n'est pas importante, pour elle, l'ombre est aussi importante que la lumière, que ce soit pour la vie comme pour le dessin. C'est cet enseignement qu'elle tend à donner à sa jeune élève à laquelle elle s'attache avec toute la passion qui l'anime. Tout en se sentant insignifiante, ce qu'elle n'est évidemment pas, elle souffre de voir la belle Blanche (Elle MacPherson) tourner autour du "maître" qu'elle aime d'un amour secret qu'elle croît bien entendu impossible.
Contre toute attente, nous savons donc que Rochester est passionnément épris de Jane qu'il demande en mariage sans se douter un instant que quelqu'un du passé va surgir pour réveiller le secret endormi qui est son fardeau, et empêcher que la cérémonie de mariage s'accomplisse : la femme de Rochester est bel et bien vivante, folle à enfermer certes, mais vivante.
La mort dans l'âme, Jane décide de fuir, tout en entretenant au fond de son coeur le souvenir de son amour. Superbe photo de Jane perdue dans ses pensées qui volent vers Thornfield
comme dans une peinture de Caspar David Friedrich
Lorsque Jane finit par retourner à Thornfield c'est pour constater les ruines de la demeure partie en fumée, et la solitude effrayante d'Edward, aveugle et bien défiguré, déjà qu'il avait un complexe de laideur, cela n'arrange pas son affaire, heureusement que Jane s'en moque.
Une histoire qui finit bien, romantique à souhait, avec des secrets, des espoirs, du désespoir, de la ténacité dans l'adversité. Un très beau film à voir.

Mais voyons un peu quelques images remarquables retenues au long de ce film.
Jane ne se trouve pas belle et d'ailleurs pour elle la beauté n'est pas importante, pour elle, l'ombre est aussi importante que la lumière, que ce soit pour la vie comme pour le dessin. C'est cet enseignement qu'elle tend à donner à sa jeune élève à laquelle elle s'attache avec toute la passion qui l'anime. Tout en se sentant insignifiante, ce qu'elle n'est évidemment pas, elle souffre de voir la belle Blanche (Elle MacPherson) tourner autour du "maître" qu'elle aime d'un amour secret qu'elle croît bien entendu impossible.
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Adèle (Josephine Serre) dans l'élan de sa jeunesse sous l'oeil bienveillant de Jane sous l'oeil mérpisant de Blanche |


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Frau am Fenster (1822) tableau présenté dans la collection photographique de mon édition de Jane Eyre |

