Réalisateur : Chris Weitz
Genre : fantastique
Année : 2007L'histoire :
Nous sommes dans un monde parallèle au nôtre. Les humains vivent séparés de leur âme, appelée dæmon, et représentée sous une forme animale.

Lyra Belacqua (
Dakota Blue Richards), une jeune orpheline, vit à Jordan College, une sorte de pension universitaire dirigée par les érudits. Son dæmon se nomme Pan, diminutif de Pantalaimon, et change d'apparence, comme les dæmons de tous les enfants car ils suivent le potentiel émotionnel de l'enfant avant de prendre leur forme finale qui correspondra au caractère de l'hôte. Lyra joue souvent avec Roger, un garçon fils de domestique.
La vie est réglée par le Magisterium, sorte de gouvernement autocratique qui interdit la connaissance des autres mondes et a fortiori, le passage entre eux. Le le Magisterium a fait détruire les boussoles d'or, des instruments permettant de réveler les choses cachées, notamment les mondes parallèles. Tous sauf un exemplaire. La dernière boussole est remise par le maître du collège Jordan à Lyra, alors qu'elle est sur le point de partir vers le grand Nord, accompagner une certaine Madame Coulder (
Nicole Kidman) qui désire rencontrer les ours blancs, une autre espèce habitant le monde mais ne disposant pas de dæmon...

Un homme Lord Asriel (
Daniel Craig), l'oncle de Lyra, défie le pouvoir du Magisterium. Appuyé par les érudits, il monte une expédition vers le Nord où il veut tenter de percer le secret du passage vers un autre monde grâce à la poussière, pas celle qui donne des allergies, celle de la magie.
A part les humains/dæmons et les grands ours, ce monde étrange abrite deux autres espèces : les sorcières (
elles volent !) et les gitans (
ils naviguent). De nombreux enfants de gitans ont été enlevés et personne ne sait ce qu'ils sont devenus... La rumeur dit qu'ils ont été victimes des "Enfourneurs".
Quand Lyra finit par se rendre compte que Madame Coulder travaille pour le Magisterium, qu'elle est responsable de l'enlèvement des enfants en tombant sur une liste où apparaissent les noms de ses amis et qu'elle tente de s'emparer de sa boussole d'or, elle s'enfuit.


Elle est recueillie par le gitans qui l'emmènent vers le Nord où elle doit retrouver son oncle et tuteur, Lord Asriel, pour l'avertir qu'il est en danger de mort et lui donner la boussole d'or. Dans son périple, elle se fait de nouveaux amis, un ours blanc en armure Jorek, ainsi que les sorcières du lac en la personne de leur reine Serafina Pekkala (
la troublante Eva Green).
Mais dans le grand Nord, il y a également un terrible endroit : une sorte de laboratoire secret où sont emmenés les enfants enlevés afin de servir de cobayes pour une opération aussi taboue que dangereuse :
l’intercision, une opération qui consiste à séparer l'enfant de son dæmon. Seulement, chaque tentative est un échec et les enfants privés de leur âme deviennent des légumes quand ils ne meurent pas.

Lyra va sortir ceux qui restent de ce guêpier, aidée de son ami Roger qu'elle retrouve en cet endroit de mort.
Et tout ce petit monde finira sauf au terme d'une gigantesque bataille confrontant les gardiens du laboratoire (
les méchants, dont les dæmons sont d'horribles chiens d'attaque) aux gitans aidés des sorcières, sans oublier le coup de patte bienvenu et puissant de notre ours Jorek.

Pour finir cette première partie, Lyra, Roger, Jorek, Serafina Pekkala et l'aéronaute Lee Scoresby (Sam Elliott) s'embarquent en direction de Lord Asriel avec pour mission d'empêcher que le Magisterium ne prenne le contrôle sur les autres mondes paralèles. Il va y avoir du pain sur la planche !
Mon avis :
Notons que le film est une adaptation (fidèle semble-t-il) du premier volume de la trilogie de Philip Pullman. Je l'ignore mais je ne tarderai pas à donner mon avis sur ce point dès que je l'aurai lu.

Revenons au film lui-même. C'est évidemment, un film à "grand spectacle" : beauté des décors à tendance victorienne, élégance des cabriolets et aéroplanes fonctionnant grâce à une sorte d'énergie bleue tournant dans un assemblage de cercles me rappelant la machine à voyager dans l'espace dans Contact avec Jodie Foster.
Mais ce n'est pas un film pour les (trop) jeunes enfants : les scènes de combat sont hyper réalistes et même s'il n'y a pas de sang, l'effroi est bien là.
Un beau moment de cinéma qu'il me tarde de faire suivre par la lecture de l'oeuvre de Pullman. Je ne parlerai pas des connotations religieuse, politique ou que sais-je encore, car lorsque je vais au cinéma, je suis "au spectacle" dans mon fauteuil, tout simplement. Je rêve encore.