
Actes Sud, 2005
traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle
Le sujet
La jeune mère célibataire d'un garçon de 10 ans est employée par une association en tant qu'aide-ménagère. Elle est alors envoyée auprès d'un vieux professeur qui, suite à un accident, ne dispose plus que de 80 minutes de mémoire immédiate. Jour après jour, ils doivent refaire connaissance et patiemment, elle tente de lui rendre la vie plus facile, tout en s'attachant à cet étrange personnage qui a la manie d'épingler au revers de sa veste ses petits papiers "anti sèche". Un jour, le professeur la convainc de permettre à son fils de les rejoindre après la classe et entreprend d'apprendre au jeune Root (ainsi surnommé car sa tête est plate comme la barre de la racine carrée) le monde magique des mathématiques en aiguisant son intuition. Tous les trois, ils vont traverser un morceau de temps en compagnie des nombres, car les mathématiques sont les "lettres de dieu" avec lesquelles "il" a écrit l'univers. Vertigineux aphorisme !
Le verbe
Mon complément
J'ai acheté ce livre, convaincue par l'avis de Flo "Thétoietlis" et je ne le regrette pas : c'est un superbe roman, tout y est admirable : les personnages, les mots, l'allure des consciences qui nous transportent dans cette incroyable et tendre histoire d'amitié, de profond dévouement entre de parfaits inconnus. Pas inconnus si l'on considère les liens invisibles qui les relient, comme les nombres amis : elle est "220" et lui est "284". Ceux qui sont hermétiques aux mathématiques se consoleront avec d'autres règles, celles du base ball. Personnellement, je n'ai aucune difficulté avec les démonstrations algébriques, tant la plume de Yoko est légère et habile.
Un livre dévoré en 2 jours. Je veux me nourrir de tous les autres à présent...
La jeune mère célibataire d'un garçon de 10 ans est employée par une association en tant qu'aide-ménagère. Elle est alors envoyée auprès d'un vieux professeur qui, suite à un accident, ne dispose plus que de 80 minutes de mémoire immédiate. Jour après jour, ils doivent refaire connaissance et patiemment, elle tente de lui rendre la vie plus facile, tout en s'attachant à cet étrange personnage qui a la manie d'épingler au revers de sa veste ses petits papiers "anti sèche". Un jour, le professeur la convainc de permettre à son fils de les rejoindre après la classe et entreprend d'apprendre au jeune Root (ainsi surnommé car sa tête est plate comme la barre de la racine carrée) le monde magique des mathématiques en aiguisant son intuition. Tous les trois, ils vont traverser un morceau de temps en compagnie des nombres, car les mathématiques sont les "lettres de dieu" avec lesquelles "il" a écrit l'univers. Vertigineux aphorisme !
Le verbe
Je supposais que pour compenser sa mémoire défaillante au bout de quatre-vingt minutes il notait les choses qu'il ne devait pas oublier, et que pour ne pas oublier où il avait mis ses notes il les agrafait sur son corps, mais de quelle manière accueillir sa silhouette était une question bien plus difficile pour moi que de lui dire ma pointure.
Mon complément
J'ai acheté ce livre, convaincue par l'avis de Flo "Thétoietlis" et je ne le regrette pas : c'est un superbe roman, tout y est admirable : les personnages, les mots, l'allure des consciences qui nous transportent dans cette incroyable et tendre histoire d'amitié, de profond dévouement entre de parfaits inconnus. Pas inconnus si l'on considère les liens invisibles qui les relient, comme les nombres amis : elle est "220" et lui est "284". Ceux qui sont hermétiques aux mathématiques se consoleront avec d'autres règles, celles du base ball. Personnellement, je n'ai aucune difficulté avec les démonstrations algébriques, tant la plume de Yoko est légère et habile.
Un livre dévoré en 2 jours. Je veux me nourrir de tous les autres à présent...
Nota bene : Savez-vous qelle est la formule préférée du professeur ?
Lien externeRéponse : c'est l'identité d'Euler :
![]() |
la formule la plus remarquable du monde :) |