22 janvier 2013

Girl with the pearl earring (2003)

Film
  • Réalisation : Peter Webber
  • Genre : biographie, drame
  • Année : 2003
  • Durée : 1h40
  • Avec : Scarlett Johansson (Griet) - Colin Firth (Johannes Vermeer) -Cillian Murphy (Pieter, le boucher) - Tom Wilkinson (Pieter Van Ruijven, le mécène de Vermeer)
L'histoire
Delft, 1665. Griet trouve une place de servante chez Johannes Vermeer. Elle y fait le ménage, y compris dans l'atelier du peintre, s'occupe des 6 enfants et fait les courses au marché où elle rencontre le jeune Pieter qui s'éprend de la jeune fille. Peu à peu, Vermeer invite Griet à entrer dans son univers, lui montre ses secrets de fabrication de couleurs. La complicité qui les unit ne plaît guère à l'épouse, la belle-mère, et encore moins à Cornélia, la fille du peintre qui n'hésite pas à voler un bijou à sa mère espérant que Griet soit accusée. C'est alors que Pieter Van Ruijven, le mécène de Vermeer lui commande un nouveau portrait, celui de Griet.

Mon avis
Superbe film, servit par une très belle photo dans les tons des peintures de Vermeer. Au travers de l'histoire adaptée du roman de Tracy Chevalier qui imagine qui aurait pu être le modèle de la mystérieuse toile de Vermeer, nous découvrons le style de vie de cette époque, la famille bourgeoise quoique non riche, obligée de toujours avoir une commande pour garder son train de vie. Griet est prise au piège de la volonté de son maître qui voit en elle sa nouvelle muse, elle devient son inspiration, accepte de se faire percer l'oreille pour apporter la touche de lumière qui va équilibrer le tableau. Le film montre que Vermeer est lui aussi une sorte de prisonnier dans sa vie, qu'il a finalement peu de joies entre sa femme jalouse, sa belle-mère qui tient les cordons de la bourse et seule la peinture lui apporte une part de félicité.
"La Jeune Fille à la perle", le tableau de Vermeer qui est aussi un peu la star de ce film est exposé  dans un musée : le Mauritshuis (la Maison de Maurice), à La Haye.

Très belle musique par Alexandre Desplat pour ce très beau film qui donne des frissons (de bonheur).

A voir !

Les saveurs du Palais (2012)

Film
  • Réalisation : Christian Vincent
  • Genre : comédie dramatique
  • Année : 2012
  • Durée : 1h30
  • Avec : Catherine Frot (Hortense Laborie) - Arthur Dupont (Nicolas) - Jean d'Ormesson (Le Président) - Manuel Le Lièvre (Loïc le nouveau cuisinier) - Arly Jover (Mary, la journaliste australienne) - Jean-Marc Roulot (Jean-Marc Luchet, le maître d’hôtel) - Hippolyte Girardot (le conseiller)
L'histoire
Antartique, dans l'archipel des îles Crozet. Deux Australiens, Mary, une journaliste et son caméraman débarquent en compagnie de Loïc, le cuisinier qui vient s'installer pour un an sur la base scientifique Alfred-Faure. Mary repère dans la foule d'hommes rassemblés sur le quai, une femme. Intriguée, on lui explique que c'est la "Présidente Cook", appelée ainsi car elle fut durant 3 ans la cuisinière personnelle du Président à l'Elysée ; elle est sur le point de partir après avoir passé un an sur l'île et c'est son dernier jour. Mary cherche à en savoir plus. Flashback quatre ans en arrière, dans le Périgord, le jour où une voiture officielle vient chercher Hortense sur demande expresse du Président de la République afin qu'elle devienne son chef de cuisine personnel. On lui adjoint alors Nicolas, un jeune patissier détaché de la cuisine centrale. Très rapidement, Hortense se heurte à la jalousie des chefs de la cuisine centrale jusque là responsables des repas du président.

Mon avis
Adaptation tout à fait intéressante de l'expérience de Danièle Delpeuch qui fut chef de la "Cuisine privée de la présidence de la République" de François Mitterrand qui souhaitait en effet retrouver les saveurs d'une cuisine familiale simple comme dans sa jeunesse : "une cuisine de mère". Les plats proposés et préparés sont de toute beauté, je ne pense pas tout aimer car je suis hélas difficile, mais tout est si bien préparé et présenté qu'on en mangerait ! Au final, on comprend qu'entre le régime du Président et le coût des produits de qualité (remboursement des frais), Hortense a rendu son tablier d'autant que sa santé déclinait.

Le film alterne le présent dans l'Antartique (en réalité l'Islande) où se joue la dernière journée d'Hortense sur l'île et la préparation du dernier repas, et le passé à l'Elysée, où l'on découvre la vie quotidienne des préparatifs : quantité d'invités, choix du menu et confection des plats, mais ce passage entre l'austérité de l'isolement de l'île et les dorures du palais n'est pas du tout gênante.

Catherine Frot joue (comme à son habitude) très bien, je l'apprécie beaucoup. Elle est secondée par  le jeune Arthur Dupont, très bien aussi dans son rôle d'assistant qui fait la liaison entre la cuisine privée et la cuisine centrale : cherchant à ne froisser personne, il est un peu dépassé par les tiraillements entre les deux façons de faire : le traditionnel et la nouvelle cuisine. Mention particulière aussi pour Jean-Marc Roulot, véritable vigneron en Bourgogne, qui joue le maître d'hôtel, très bien !

Un film que l'on peut déguster en famille.

20 janvier 2013

Page Eight (2011)

Film
  • Réalisation : David Hare
  • Genre : espionnage
  • Année : 2011
  • Durée : 1h40
  • Avec : Bill Nighy (Johnny Worricker) - Rachel Weisz (Nancy Pierpan) - Michael Gambon (Benedict Baron)
L'histoire
Johnny Worricker travaille pour le MI5, les services secrets britanniques dont le directeur est Benedict 'Ben' Baron, qui est son meilleur ami. Lorsque Ben meurt subitement, il a eu le temps de confier à Johnny un rapport impliquant les services secrets israéliens, ceux-ci auraient abattu un opposant pacifique syrien qui se trouve être le frère de la mystérieuse Nancy Pierpan habitant l'appartement face à celui de Johnny. Le rapport implique la connivence du gouvernement britannique sur cette affaire et la volonté de l'enterrer.

Mon avis
Comme tout film d'espionnage, le scénario est compliqué, on ne voit pas bien où l'histoire veut en venir, il faut s'accrocher mais nous avons la chance d'avoir là une superbe réalisation, une musique très bien choisie, un esthétisme particulier que j'aime beaucoup. Bill Nighy traverse le film comme sur un petit tapis volant, superbe.

18 janvier 2013

Les Adieux à la reine (2012)

Film
  • Réalisation : Benoît Jacquot
  • Genre : drame historique
  • Année : 2012
  • Durée : 1h30
  • Avec : Léa Seydoux (Sidonie, la lectrice) - Diane Krüger (Marie-Antoinette) - Virginie Ledoyen (Gabrielle de Polignac, l'amie de la Reine) - Michel Robin (Moreau, l'archiviste de Versailles) - Noémie Lvovsky (Madame Campan, la première femme de chambre) - Xavier Beauvois (Louis XVI )
L'histoire
Versailles, pendant la Révolution française, Sidonie est la lectrice de la Reine et lui est entièrement dévouée. Elle prend les marques d'attention que lui porte la reine pour une amitié particulière, du même genre que celle qu'elle imagine entre la Reine et sa favorite, Madame de Polignac. Lorsque la Bastille est attaquée par le peuple parisien en révolte, c'est la panique à Versailles, la Reine désire partir pour Metz en attendant des renforts, mais le Roi décide de rester.

Mon avis
Un très beau film qui fait découvrir un peu la vie de château côté cour, du point de vue d'une jeune fille de la "campagne", mais qui sait lire. Elle observe, décide d'agir avec ses petits moyens car elle aime la Reine et souhaite lui faire plaisir, bien que celle-ci ne lui témoigne qu'une affection plutôt superficielle. J'aime le côté coulisses des événements de l'histoire, la manière dont les gens réagissent à ceux-ci : panique ou profit, bien que l'histoire du film, on le sait, ait pris quelques libertés, je ne retiens que la grâce du film.
A voir !

L'auberge espagnole (2002)

Film
  • Réalisation : Cédric Klapisch
  • Genre : comédie dramatique
  • Année : 2002
  • Durée : 2h
  • Avec : Romain Duris (Xavier) - Judith Godrèche (Anne-Sophie) - Kelly Reilly (Wendy) - Audrey Tautou (Martine) - Cécile de France (Isabelle)
L'histoire
Xavier, un étudiant en sciences économiques promis à un futur poste au ministère des Finances est convaincu du bénéfice de passer une année en Espagne dans le cadre du programme d'échange universitaire Erasmus afin de favoriser son embauche. Il dit au revoir à Martine sa petite amie et débarque à Barcelone, un peu paumé, obligé de demander asile à un couple français dont il a rencontré la jeune femme, Anne-Sophie, dans l'avion. Bientôt, il parvient à se faire accepter comme co-locataire dans un grand appartement un peu bordélique, en compagnie d'autres étudiants étrangers européens. La vie s'organise entre les cours (donnés en Catalan alors que nos amis ne connaissent que le Castillan), le ménage et les sorties de Xavier et Anne-Sophie avec les encouragements du mari qui est très occupé à son poste de docteur.

Mon avis
Je n'avais pas encore vu ce film et j'ai été agréablement surprise : une belle dose d'humour, des comédiens à redécouvrir dans leur "jeunesse" : Romain Duris =  bien, Judith Godrèche : très bien, Cécile de France = parfaite,  Kelly Reilly = great !, Audrey Tautou = bof (je n'ai jamais vraiment apprécié cette actrice dans aucun de ces rôles). Film en français, anglais et espagnol, parfois la voix off de Xavien mais pour une fois ce n'est pas trop gênant.

Une agréable comédie qui a un peu vieilli mais cela fait partie du charme.

14 janvier 2013

Captain James Cook (1987)

Film-Feuilleton en 4 parties

  • Création : Lawrence Gordon Clark
  • Genre : drame
  • Année : 1987
  • Télévision australienne/allemande
  • Production : ABC, Revcom, IC TV
  • Durée : 4 épisodes de 1h40 mn
  • Avec : Keith Michell (captain Cook) - Carol Drinkwater (Mme Cook) - Erich Hallhuber (John Gore) - John Gregg (Joseph Banks) - Jacques Penot (Charles Clerke) - Steven Grives (Samuel Gibson) - John Allen (Furneaux)
L'histoire
Angleterre, 1768, James Cook, un modeste marin doté d'une grande capacité à dresser les cartes marines, d'un solide bon sens de l'hygiène à bord pour éviter le scorbut et autres maladies liées à la malnutrition, et animé d'un sens aigü du devoir de marin, est promu capitaine sur l'Endeavor et quitte sa famille pour observer le transit de Venus à Tahiti et cartographier les terres qu'il rencontrera sur sa route. Il fera 3 voyages en 11 ans, et meurt en 1779 à Hawaï, mortellement blessé, il avait 50 ans.

Mon avis
J'adore cette adaptation des récits de voyages de James Cook, assez fidèle au livre "Relations de voyages autour du monde" dont je viens d'achever la lecture.
Le tournage a eut lieu en Australie ainsi qu'en Polynésie française (Tahiti). L'interprétation est vraiment bien rendue avec des acteurs on ne peut plus réalistes, voir les bateaux, la manière dont ils abordent les terres (amicales à Tahiti ou parfois hostiles en Nouvelle-Zélande), les animaux à bord, la manière dont Cook dessine les cartes marines, celle qu'il utilise pour commander son équipage surtout lorsque l'Endeavour s'échoue sur la barrière de corail à l'approche de l'Australie. Tout est vraiment très bien rendu, je pense que ce feuilleton est un bon complément au livre.

Les deux premiers épisodes relatent le 1er voyage, on y voit même le dessinateur Sydney Parkinson réaliser un dessin de maori ! (lire sur ce lien un petit article sur le personnage)

Le 3ème épisode aborde la préparation du deuxième voyage (les extravagances du naturaliste Joseph Banks  qui participa au 1er voyage mais qui voulait énormément de modifications du navire et finit par abandonner l'idée de partir), les explorations, la séparation des deux navires, la maladie de Cook, sauvé en mangeant le chien du naturaliste Forster, le retour triomphal en Angleterre, un an après le retour de l'Adventure mené par Furneaux, et déjà les préparatifs d'un nouveau voyage afin de découvrir un passage entre la Russie et l'Amérique.

Pour le dernier épisode, nous embarquons pour le 3ème et dernier voyage de Cook mais le départ est retardé car Charles Clerke qui doit commander le Resolution est emprisonné, Cook attend autant que possible puis navigue vers Le Cap où le rejoindra Clerke sorti de prison mais malade. Cook n'est lui-même pas en bonne forme, son caractère devient impatient et intransigeant, sans parler du fait qu'à son grand regret, sa femme ne lui écrit même pas.

Le film s'achève à Hawaï où les équipages font halte après avoir cherché en vain un passage entre la Sibérie et l'Amérique du Nord pour rejoindre l'Atlantique, afin de pouvoir réparer les bateaux ainsi que le moral et la santé des équipages. Cook y est honoré comme un Dieu par les Hawaîens. Il n'est pas du tout question dans cette adaptation télévisée d'Omaï, le Tahitien qui vécut 2 ans en Angleterre avant de revenir dans sa région d'origine. Ceci étant, l'histoire est tout à fait fascinante, un très bon film d'aventure fidèle à l'histoire telle qu'on peut la lire, et une interprétation impeccable.


10 janvier 2013

OMAI - LE NATUREL EST DE RETOUR

Omai par Francesco Bartolozzi (1774)
Destin particulier que celui d'Omai, ce jeune homme originaire de Ulietea, une île proche de Tahiti. En effet, lorsqu'en 1773 débarque les deux navires de l'expédition scientifique britannique commandée par James Cook sur le Resolution (2ème voyage), Omaï, alors âgé de 22 ans, se trouve être une sorte de prêtre conseiller (Tohunga) du roi  en place, position déjà acceptable pour ce jeune exilé dont la famille fut dépossédée de ses biens sur son île d'origine. Mais le jeune homme a d'autres ambitions et n'hésite pas à demander au capitaine Tobias Furneaux qui commande l'Adventure (le second navire de l'expédition) de l'emmener à bord où il sert comme matelot qualifié sous le nom de Homy Tetuby.
Omai en compagnie de Sir Joseph Banks et Daniel Charles Solander
par William Parry (1776)
Omai reste deux ans en Angleterre sous le patronnage du naturaliste suédois Daniel Solander (qui accompagna James Cook lors de son 1er voyage autour du monde) et qui le présente à la société des scientiques et des dirigeants (roi, banques etc...).
Omai par Sir Joshua Reynolds (1776)
Il y montre son bon caractère et sa culture, reçoit de nombreux cadeaux dignes de créer un musée de l'Europe :
fusils, poudre, vins, nourriture, vaisselle, ustensiles, soldats de plomb, globe terrestre, et même des curiosités : mains naturalisée, cotte de maille, sans parler des animaux dont un cheval...
et fait l'objet d'un grand intérêt : pièce de théâtre, portrait par les plus grands artistes. Cependant, Omai ne songe pas à s'installer définitivement loin de sa terre natale et lorsqu'en 1776, James Cook part pour sa 3ème expédition, Omai est du voyage sur le Resolution.
Omai par William Hodges (1777)
En novembre 1777, Cook laisse Omai sur l'île d'Huahine qui n'est pourtant pas son île d'attache, aussi, pour assurer sa sécurité vis à vis des autres naturels qui pourraient montrer de la jalousie vis à vis des possessions d'Omai, Cook lui fait construire une maison et n'hésite pas à les menacer de représailles si Omai n'est pas bien traité. Cook ne saura jamais ce qu'il est advenu de son compagnon et interprête de voyage mais nous le savons grâce au récit que fit le capitaine Bligh qui fit escale à tahit en 1789 à bors de la Bounty. Omai est mort à 39 ans, au cours de l'année 1780.

références

07 janvier 2013

Falcón (2012, Sky Atlantic)

Série
  • Réalisation : Pete Travis et Gabriel Range
  • Genre : policier
  • Année : 2012
  • Télé : Sky (UK)
  • Durée : 4 épisodes de 45 mn à ce jour
  • Avec : Marton Csokas (Javier Falcón) - Hayley Atwell (Consuelo Jimenez) - Charlie Creed-Miles (Ramirez)
L'histoire
Seville (de nos jours). Javier Falcón et son adjoint Ramirez enquêtent sur la mort de Jiremez, un restaurateur de renom marié à la belle Consuelo et qui fréquentait les prostituées, l'homme est retrouvé les paupières découpées. Bientôt, une de ses habituées est retrouvée morte, les paupières également prélevées. Mais le plus troublant pour l'inspecteur Falcón, c'est que Jimenez semble avoir eu des liens avec son père à l'époque où ils habitaient au Maroc, il y a une vingtaine d'années. Peu à peu les souvenirs de Falcón ressurgissent, et notamment la mort accidentelle de sa mère alors qu'il avait 5 ans.

Mon avis
Excellent suspens que cette série qui prend place à Séville, très belle réalisation, mystérieuse à souhait, une musique envoutante. Un héros touchant, à l'opposé de l'image du policier invincible (au contraire, il est rempli de doutes et pour tenir le choc il se drogue), incarné par Marton Csokas qui sert bien le personnage. En 4 épisode, cette série adapte deux romans policiers de Robert Wilson (que j'ai très envie de découvrir) :
  1. The Blind Man of Seville (en 2 épisodes)
  2. The Silent and the Damned (en 2 épisodes)
et j'espère que les deux romans suivants seront adaptés prochainement.

A voir !

SYDNEY PARKINSON - L'ART DU VIVANT

Parmi la centaine des personnages qui firent partie de la première expédition de James Cook dans le Pacifique, je retiens particulièrement le dessinateur : Sydney Parkinson. Né à Édimbourg (Ecosse) en 1745, le jeune homme s'intéresse à la botanique et, après sa rencontre avec Sir Joseph Banks, le commanditaire de l'expédition de James Cook, il rejoint l'équipage de l'Endeavour et embarque en 1768, il avait alors 23 ans.

fig.1
De nombreuses planches sont à découvrir dans le catalogue de l'exposition qui a eu lieu à Berne en 2011 consacrée aux voyages de Cook :


Sydney Parkinston était un travailleur infatigable et il réalisa pendant le voyage 267 dessins achevés et 674 ébauches (cf.page 162 du catalogue).
Ses esquisses furent précieuses pour expliquer les découvertes faites, tant celles consacrées à la botanique
fig.2
que celles décrivant les peuples que l'expédition rencontre
fig.3
ou encore les dessins des animaux encore inconnus comme le kangourou.
fig.4
Sydney Parkinson tomba malade (dysenterie) lors de l'escale à Batavia (Jakarta, Indonésie actuelle) qui dura trois mois afin de remettre le navire en état. James Cook, dans son journal, indique :
Il n'y a certainement pas lieu pour les Européens de souhaiter aller à Batavia. Mais, s'ils y sont forcés, ils feront bien d'y rester le moins possible, sans quoi ils ne tarderont pas à éprouver les effets du mauvais air. Je suis convaincu que c'est lui qui est cause de la mort d'un grand nombre d'Européens, car sur aucun point du globe il n'en meurt autant qu'ici. (p.136, Relations de voyages autour du monde par James Cook)
Sydney Parkinson meurt en 1771, quatre mois avant le retour de l'Endeavour en Angleterre ; son corps fut immergé en mer, il avait 26 ans.


  • fig.1 portrait de S.Parkinson (auteur inconnu)
  • fig.2 Kava "Piper methysticum" (1769) par Sydney Parkinson
  • fig.3 portrait d'un Maori (1769) par Sydney Parkinson
  • fig.4 kangourou par Sydney Parkinson

03 janvier 2013

Pitch Perfect (2012)

Film
  • Réalisation : Jason Moore
  • Genre : comédie
  • Année : 2012
  • Télé : 1h50
  • Avec : Anna Kendrick (Beca) - Skylar Astin (Jesse) - Aubrey (Anna Camp)
L'histoire
Beca veut faire un école de productrice de musique à Los Angeles mais son père l'oblige à aller à l'université de Barden. Le jour de la rentrée, elle se cherche une activité et choisit d'animer la radio du campus. Elle y fait la connaissance de Jesse. Plus tard, Beca finit par accepter de rejoindre "The Bellas" un groupe de chanteuses a capella, avec la promesse de son père de pouvoir faire son école de production l'année suivante. Dans leur serment d'acceptation, "The Bella" ne doivent absolument pas fréquenter les chanteurs du groupe adverse : "The Treblemakers, or Jesse vient d'y être accepté. Bientôt, les deux groupes commencent les répétitions pour se préparer à une compétition régionale tandis que Beca et Jesse se rapprochent inévitablement.

Mon avis
Un très bon film de comédie - légèrement musicale- , le meilleur de l'année 2012 s'il fallait n'en regarder qu'un. Adapatation du roman de Mickey Rapkin.

Quelques têtes connues ne gâchent rien : Anna Kendrick jouait la copine de Bella dans les "Twilight",  et Anna Camp dans "True Blood " ou encore "The good Wife". Beaucoup d'humour, la réalisation est très bien faite, les chansons sont un régal. Retour en forme de clin d'oeil du film culte "The Breakfast Club".



A voir !