17 septembre 2017

[Film] Steal My Heart - 2013 (Corée du Sud)

Lee Ho-Tae, un jeune policier profiler est sur le point de faire tomber un tueur en série lorsque celui-ci est écrasé par une mystérieuse jeune femme qui réalise sous les yeux des policiers un délit de fuite (hit and run). En cherchant à la retrouver, Ho-Tae découvre que la femme n'est autre que Yoon Jin-Sook, son seul et premier amour, rencontré 10 ans et qui a disparu de sa vie sans un mot. Jin-Sook est maintenant une experte de haut vol coupable de nombreuses arnaques ; la police étant à ses trousses, Ho-Tae décide la cacher dans son appartement.

Une comédie légère très drôle avec des acteurs adorables. A voir !

Steal My Heart (Attrape-moi : 캐치미) un film de Lee Hyeon Jong (1h55) avec Joo Won (Lee Ho-Tae, le policer) et Kim Ah Jung (Yoon Jin-Sook, son amie) 

[Film] One Day - 2017 (Corée du Sud)

Gang-Soo, un assureur qui a perdu sa femme, reprend du service sur le terrain après une période de dépression et doit enquêter à l’hôpital sur le cas de Mi So, une patiente aveugle qui est dans le coma et qui a été victime d'un accident de la route. Or celle-ci est désormais capable de quitter son corps et à recouvrer la vue. Il est cependant le seul à la voir et elle lui demande de l'aider car sans lui, elle n'ose pas franchir les limites de l'hôpital. En cherchant les circonstances de l'accident, Gang-Soo va révéler peu à peu le drame de Mi-So abandonnée par sa mère à cause de son handicap dès sa naissance.

Très beau film coréen qui traite encore une fois des problèmes de société avec l'argent, la famille, l'importance du paraître et la difficulté pour les plus faibles (les moins riches) à survivre dans la société actuelle. Kim Nam-Gil incarne bien le veuf complètement dépassé lorsqu'il découvre qu'il est capable de voir un fantôme. Un film émouvant mais également très drôle avec les scènes où il interagit avec Mi-So alors qu'elle reste invisible pour les autres personnes.

A voir !

One Day (어느날) un film de Lee Yoon-Ki  avec Kim Nam-Gil (Gang-Soo) et Chun Woo-Hee (Mi-So, la jeune femme aveugle).

★★☆☆☆

[Film] Okja - 2017 (Corée du Sud)


Dans une société future où la nourriture vient à manquer, la compagnie Mirando Corporation a l'idée de confier 26 animaux d'un nouveau genre à des éleveurs par-delà le monde pour une durée de 10 ans au terme desquels le plus bel animal des 26 sera récompensé. En Corée du Sud, Mija, une petite fille de 10 ans vit avec son grand-père dans les montagnes et se promène toujours accompagnée d'Okja, son cochon géant. Un jour, une équipe de tournage arrive avec les membres de la Mirando Corporation qui déclarent qu'Okja a gagné le premier prix. Tandis que Mija est partie faire un tour, Okja est emmenée à Séoul où elle doit être embarquée pour l'Amérique. Lorsque Mija découvre l'absence de sa seule compagne, elle décide de la rejoindre, de la libérer et de la ramener avec elle.

Très joli film écologique et poétique sur la société de consommation, parfois très drôle mais également très émouvant. Mija est aidée par un commando d'activistes du Front de Libération Animale qui ont choisi de dénoncer la manipulation de la Mirando Corporation qui, sous prétexte d'avoir découvert un nouvel animal élevé dans un milieu protégé et naturel, projette de mettre sur le marché de la viande de ces animaux génétiquement modifiés. On suit avec ferveur la ténacité de la jeune Mija qui veut à tout prix récupérer son animal de compagnie qui est pour elle avant tout, une véritable amie.


Okja (옥자). Un film de 2017 réalisé par Bong Joon-ho (2 h) avec Ahn Seo-hyeon (Mija) et Tilda Swinton (Lucy & Nancy Mirando, les dirigeantes de la compagnie).
Vue en coréen sous-titré anglais
#fable écologique #coreedusud #surconsommation #viande


★★★★☆

[Nouvelle] Novecento : Pianiste - Alessandro Baricco - 1994 (Italie)

Né pendant une traversée de migrants en Amérique en 1900 et abandonné par sa mère, un enfant est caché par l'équipage et grandit sous la protection d'un trompettiste. Nommé "Danny Boodmann T.D. Lemon" et surnommé Novecento, du nom de ce début de siècle, l'enfant se montre peu à peu doué pour la musique et donne au fil des années des spectacles à bord du paquebot qui est devenu sa demeure. Sa virtuosité est telle que sa réputation est bientôt connue de tous, et que les professionnels cherchent à rencontrer ce prodigue.

Cet enfant-là; il a commencé par lui donner le sien : Danny Boodmann. La seule vanité qu'il se soit jamais accordée. puis il a ajouté T.D.Lemon, exactement comme c'était marqué sur la boîte en carton, parce qu'il disait que ça faisait bien d'avoir des lettres au milieu de son nom : " Tous les avocats, ils en ont", confirma Burty Bum, un machiniste qui avait fait de la prison grâce à un avocat qui s'appelait John P.T.K. Wonder. (p.26) 

J'ai lu ce texte pendant les vacances cet été car j'avais acheté peu avant le coffret de Baricco vendu chez Folio (j'ai également lu "Soie"). Très joli texte plein de poésie mais que j'ai trouvé un peu trop dramatique, on aurait pu imaginer que le pianiste finit par gagner la terre, sa terre promise, car on a du mal à imaginer passer 30 ans sur un bateau sans jamais en descendre. L'invraisemblance de ce destin hors du commun m'a agacée et si la fin avait été moins sensationnelle (et invraisemblable), j'aurais trouvé  ce récit très bien.

Novecento : Pianiste (Novecento. Un monologo) sorti en 1994 et traduit de l'italien par Françoise Brun en 1997. 71 pages

★★☆☆☆