[JOURNAL] Où il sera encore question de livres


Il ne m'a pas été facile de me séparer de mes livres et pourtant je me suis pliée à cet exercice bien des fois : au moment des déménagements mais pas toujours. Je ne dispose pas de suffisamment de place pour avoir toutes les bibliothèques, toutes les étagères, qui me seraient nécessaires pour présenter tous les livres que j'ai possédé c'est pourquoi il a bien fallu que me rendisse à l'évidence : éclater de mon plein gré mes petits trésors afin que d'autres en profite ; j'ai pu en revendre certains - pas toujours les meilleurs mais les plus demandés ! - et j'en ai donné beaucoup plus.

Je pense que le livre est le moyen le plus pratique et le moins cher pour apprendre, s'informer, rêver, s'évader. Lorsque j'ai des "passages à vide", je sais qu'il est temps de faire moi-même le tri. J'ai toutefois conservé beaucoup de livres de ma jeunesse, que je ne relirai sans doute jamais mais qui sont les témoins de ces premières exaltations livresques comme "la petite fille aux oiseaux", "l'histoire d'Hélène Keller", les "Fantômette", les "Alice détective" et tant d'autres gentils modèles de vertu et de respect.
  

Dans de nombreux romans, je remarque lorsque certains héros (je pense aux héros de Paul Auster et de Jim Harrison) emportent dans leur mini valise des livres car ils ne peuvent vivre sans et préfèrent cela aux habits ; je peux le comprendre et si je devais emporter quelques livres dans un mini bagage je serai toutefois pragmatique : rien de lourd, quelque chose que je pourrais relire sans me lasser : un livre de ma chère Agatha Christie, tellement moderne dont les histoires combinent l'ordinaire et le mystère dans style que j'apprécie.

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